C'est une information rapportée par Le Parisien, le gouvernement réfléchirait à réintroduire la pastille verte. Dispositif mal pensé dès le début, ce dernier serait profondément remanié pour distinguer les véhicules "les plus propres" et limiter l'accès de certaines zones à ces véhicules.
Zapping Le Blogauto Essai Jeep Avenger de 156 chevaux
Le premier dispositif "pastille verte" fut mis en place par le gouvernement Jospin en 1998 pour classer en deux catégories les véhicules (polluant/pas polluant). Très (trop) simpliste, le dispositif fut enterré lors de l'application des nouvelles normes d'émissions polluantes. Parmi les reproches qui étaient formulés, il y avait principalement le fait que l'on ne prenne pas en compte le nombre de personnes véhiculés. Ainsi une voiture avec un seul occupant et la pastille verte pouvait circuler librement, tandis qu'un autre véhicule échouant de peu à l'obtention du précieux sésame mais transportant 4 personnes (donc moins polluant en émissions rapportées au nombre de personne) était interdit de circuler.
Pire, certains véhicules pourtant considérés comme polluants (grosses cylindrées mais catalysées) obtenaient la pastille provoquant la confusion de l'opinion publique. Pour éviter les écueils du premier dispositif le gouvernement étofferait donc la notion de "polluant" pour mieux distinguer les cas. "Les collectivités demandent à pouvoir identifier facilement les véhicules électriques ou les automobilistes pratiquant le covoiturage afin de valoriser ces usages propres et de pouvoir éventuellement leur réserver des voies dédiées ou des places de parking en centre-ville" explique-t-on au Ministère de l'Ecologie.
Certaines villes interdiraient donc la circulation dans tout ou partie de leur centre-ville, et pourraient même le cas échéant faire des systèmes de stationnement à plusieurs tarifs. C'est un retour des ZAPA qui ne dit pas son nom. De nombreuses questions restent évidemment en suspend. Comment entrer dans une ville pour aller chercher une personne pour du covoiturage, ou en sortir une fois que l'on a déposé la personne ? Va-t-on voir le développement de "faux covoiturés" ? Ces personnes qui moyennant une rétribution montent avec vous et vous permettent d'entrer en ville ou de prendre les voies réservées ?
Et surtout, pour des villes touristiques comme la Capitale, comment interdire à un touriste (donc un consommateur) de rentrer en ville avec sa voiture malgré l'absence de pastille verte ? Autant de questions auxquelles le Comité Interministériel qui se réunit ce soir devra répondre avant d'envisager présenter un nouveau dispositif sous peine de le voir massivement rejeté par l'opinion publique comme le fut le premier.
Source : Le Parisien, photo : Cjp24/Creative Commons
Vous cherchez un véhicule d'occasion ?
Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men Life
Pour résumer
C'est une information rapportée par Le Parisien, le gouvernement réfléchirait à réintroduire la pastille verte. Dispositif mal pensé dès le début, ce dernier serait profondément remanié pour distinguer les véhicules "les plus propres" et limiter l'accès de certaines zones à ces véhicules.