De mémoire dhommes, les conversations se sont toujours enflammées à lévocation dun prix au litre du Gas-oil atteignant la barre symbolique des 10 francs, soit 1,52 euros. Limprobable événement devait déclencher une métamorphose soudaine de nos comportements. Les zincs résonnent encore des péremptoires "jy vais en vélo", "je roule au rose" ou, plus mystérieux, "y vont voir ce quils vont voir"
En 1 an, le prix du baril a doublé, passant de 65$ à 130$. Et la bonne tenue de leuro ne peut tout amortir. Augmentation de la demande mondiale de pétrole, tension dans les grands pays producteurs que sont lIrak, le Venezuela ou le Nigéria, crainte de pénurie, spéculation sur les matières premières, renchérissement des coûts de raffinage qui ont triplé en 5 ans, la conjonction des événements est propice à linflation.
Carburant fétiche de lagriculture, de la pêche, de lindustrie et des transports, le Gasoil est au cur de la tourmente. Qui plus est, lannonce de larrivée en masse de motorisations Diesel aux Etats Unis ou les condamnations qui fusent autour du développement des bio carburants naugurent en rien dun renversement de la situation. Ajouter à cela le renchérissement des moteurs dépollués et une fiabilité sans commune mesure avec celle dune Mercedes W123 ou des Peugeot Indenor, on comprend les analystes allemands pour qui le "Gasoil Peak" a été atteint. Et si cétait la fin de lamour immodéré pour le Gasoil ?
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De mémoire dhommes, les conversations se sont toujours enflammées à lévocation dun prix au litre du Gas-oil atteignant la barre symbolique des 10 francs, soit 1,52 euros. Limprobable événement devait déclencher une métamorphose soudaine de nos comportements. Les zincs résonnent encore des péremptoires "jy vais en vélo", "je roule au rose" ou, plus mystérieux, "y vont voir ce quils vont voir"
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