Essai Suzuki SX4 : essence ou diesel ? (2/2)
par Nicolas Morlet

Essai Suzuki SX4 : essence ou diesel ? (2/2)

Pour cet essai, nous avons eu la chance de disposer des motorisations 1.6, tant en essence qu’en diesel. Et disons le d’emblée, toutes deux lui vont plutôt bien.

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Notre premier véhicule d’essai est équipé du bloc diesel, le 1.6 HDI de 90 chevaux de PSA, rebaptisé pour l’occasion 1.6 DDis. Un moteur qui, comme dans les productions françaises, brille par sa polyvalence d’utilisation et sa grande souplesse. Les reprises dès 1.400trs/min ne lui font pas peur, et il ne s’essouffle qu’à partir de 5.000trs. A mon sens, un des meilleurs moteurs diesels de la production actuelle même si on l’aurait sans doute préféré dans sa variante de 110 chevaux pour rendre l’auto un peu plus vive.

L’insonorisation aurait aussi pu être un peu mieux travaillée, de manière à abaisser le niveau sonore sur route et autoroute, mais dans l’ensemble, le SX4 ne démérite pas. La consommation reste tout de même un brin élevée, avec 6,2litres recensés lors de notre essai. (5,3 annoncés)

En essence, l’auto se montre logiquement bien plus silencieuse même si le bloc 1.6 de VVT de 107 chevaux (144Nm) a tendance (là aussi, comme sur beaucoup de voitures japonaises) à rester un peu haut dans les tours à mesure que la vitesse augmente. Ici aussi, le bloc fait montre d’une belle souplesse d’utilisation et de suffisamment de coffre que pour emmener sereinement les 1.130 kilos de cette version, le tout, en buvant à peine plus que son homologue diesel : 7l lors de notre essai, soit juste 0,2l de plus que les mesures officielles.

Dans tous les cas, le SX4 se montre très facile à prendre en main et, sans aller jusqu’à parler de plaisir au volant, on se sent plutôt à l’aise et en confiance derrière le volant, notamment grâce à la position de conduite légèrement surélevée permettant une plus grande anticipation. Cerise sur le gâteau, et contrairement aux à priori que je pouvais avoir sur la tenue de route de l’auto, le SX4 fait preuve d’un comportement routier d’un très haut niveau. Jamais le train avant ne s’est montré paresseux ni n’a montré ses limites en terme d’adhérence (y compris en rond-point attaqués vivement), même en cas d’évitement sur sol humide comme cela m’est arrivé lors de cet essai. Le SX4 réagit promptement et proprement. Un très bon point !

Le choix de l'un ou l'autre carburant se fera donc sur le kilométrage réalisé annuellement.

Conclusion

Malgré son positionnement décalé, le SX4 ne révolutionne pas le genre des petites voitures surélevée. Mais sans offrir un niveau d’agrément égal à celui de citadines plus modernes ou compactes plus modernes, le SX4 se montre une alternative intéressante pour qui veut profiter des avantages d’un SUV (garde au sol et position de conduite surélevée, versions quatre roues motrices) sans en avoir l’encombrement et, surtout, sans en payer le prix.

Car le SX4 a le bon goût de ne pas se faire payer trop cher. Il est à vous à partir de 16.490 euros (4x2) en essence et 17.990 euros en diesel. En  Belgique, le tarif commence par le 1.5 essence de 99 chevaux à 12.699 euros et 17.999 pour le prix d’entrée du 1.6 Diesel.  Mais la bonne affaire vient assurément de la série spéciale Grand Luxe Outdoor, à l’équipement ultra-complet (voire partie 1), proposée à 18.299 euros.

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Pour résumer

Pour cet essai, nous avons eu la chance de disposer des motorisations 1.6, tant en essence qu’en diesel. Et disons le d’emblée, toutes deux lui vont plutôt bien.

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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