Si le choix de l’une ou l’autre version ne s’est pas encore fait au chapitre de la présentation intérieure, peut-être se fera-t-il une fois derrière le volant. Car là, pas de doute, les deux versions sont bien différentes…
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La première que nous avons prise en main était donc équipée du bien connu 1.6 HDI de 92 chevaux, que nous avons déjà pu apprécier sous le capot des Berlingo (dans sa version 110 chevaux) ou des Suzuki SX4. Et si jusqu’à présent, le moteur m’avait à chaque fois donné entière satisfaction, je suis cette fois resté quelque peu perplexe. En effet, le moteur m’a paru moins «rond» que sur les modèles précités et même plus rugueux. En revanche, si ses 92 chevaux n’apportent pas non plus un vrai tempérament à l’auto, qui se montre plutôt placide, ils font preuve d’une belle disponibilité, même largement sous la barre des 2.000tr/min, valeur à laquelle le couple maximal de 230Nm est atteint. Le bruit du moteur se fait également très présent dans l’habitacle et ce, en dépit d’une insonorisation globale plutôt soignée.
Avec le 1.4 VTI, la DS3 gagne clairement en caractère. On n’a pas encore affaire à une petite sportive, non, mais le moteur se montre plus à même d’offrir des sensations au conducteur de l’auto. Doté de trois petits chevaux supplémentaires que le HDI, il offre en contrepartie un couple nettement moindre, de 135Nm. Néanmoins, les accélérations sont très franches, et les reprises tout à fait correctes jusque dans les plus bas régimes et n’oblige pas à devoir trop jouer avec le levier de vitesse. Ce 1.4 VTI fait en plus preuve d’un beau silence de marche, ce qui se révèle nettement plus agréable à l’usage que le HDI.
Mais dans les deux cas, on ne peut que saluer l’excellent travail réalisé par les ingénieurs de Citroën dans la réalisation du châssis. L’amortissement, raffermi par rapport à une C3 filtre toujours à merveille les aspérités de la route tout en offrant un maintien de caisse exemplaire et la direction se montre aussi plus ferme et plus directe que dans la citadine cinq portes. Du coup, la voiture fait preuve d’un comportement dynamique et rassurant qui permet à son pilote de vraiment s’amuser dans les itinéraires sinueux.
Conclusion
Dotée d’un moteur se mariant mieux au tempérament sportif du châssis, la DS3 VTI 95 offre déjà de sérieuses prestations et fait même preuve d’un certain caractère sans avoir à casser sa tirelire puisque son prix d’appel de 15.400 euros lui offre déjà un équipement de série tout à fait correct.
Le HDI 90 se montre en revanche (en toute logique) plus économique à l’usage que son homologue essence puisque lors de notre essai, il a réclamé 5,3l/100km de moyenne contre 7,0l/100km pour le 1.4 VTI (4l/100km et 5,8l/100km respectifs officiellement).
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Pour résumer
Si le choix de l’une ou l’autre version ne s’est pas encore fait au chapitre de la présentation intérieure, peut-être se fera-t-il une fois derrière le volant. Car là, pas de doute, les deux versions sont bien différentes…