Coup de pouce aux carburants : menace pour 2000 indépendants
Nous nous faisions l'écho début septembre de certaines critiques émises envers la baisse à marche forcée initiée par le gouvernement. Aujourd'hui, un représentant des indépendants tire la sonnette d'alarme dans la publication spécialisée Bulletin de l'Industrie Pétrolière (BIP). Cette baisse menace directement de fermeture (et donc de perte d'emplois) 2000 stations services indépendantes.
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Nous nous faisions l'écho début septembre de certaines critiques émises envers la baisse à marche forcée initiée par le gouvernement. Aujourd'hui, un représentant des indépendants tire la sonnette d'alarme dans la publication spécialisée Bulletin de l'Industrie Pétrolière (BIP). Cette baisse menace directement de fermeture (et donc de perte d'emplois) 2000 stations services indépendantes.
6 centimes par litre, répartis à 50/50, voilà la baisse promise. 50% à la charge de l'Etat et 50% à la charge de la filière pétrolière. Concrètement, cette baisse fut suivie de façon disparate selon les enseignes. Les stations de la grande distribution ainsi que des pétroliers ont répercuté la baisse demandé, voire au-delà puisque certains se sont engagés à vendre à prix coûtant. Mais du coté des indépendants cela coince forcément. En effet, ces derniers ont des charges incompressibles et ne peuvent pas supporter les pertes dues à cette baisse (on parle de 20 millions d'euros de perte pour les établissements Leclerc par exemple).
Dans un contexte déjà très tendu qui voit des dizaines d'indépendants fermer chaque mois faute de pouvoir se mettre aux normes pour les cuves, ou de pouvoir soutenir la guerre des prix, cette baisse forcée étrangle un peu plus les petites stations. Les opérateurs majeurs du secteur, les filiales de la grande distribution, qui détiennent 80 % du marché, ont pris le prétexte de cette situation pour accentuer la compétition en termes d’images de marque et pour bien d’autres raisons que les carburants" estime Frédéric Plan, délégué général de la FF3C (Fédération française des combustibles, carburants et chauffage).
"La durée du dispositif (trois mois, NDLR) et la course à l’échalote à laquelle se livrent les acteurs de la grande distribution menacent désormais très concrètement la moitié des stations-service indépendantes, soit 2 000 sur un peu moins de 12 000 au total" poursuit-il dans une interview parue dans le BIP. Cette baisse finalement insignifiante pour le porte-feuille des automobilistes aura donc des répercutions à la fois sur le budget de l'Etat (coût de 300 millions pour la mesure d'une durée de 3 mois) et sur l'emploi de centaines d'employés ou patrons de stations qui risquent la fermeture d'ici la fin de l'année.
La semaine passée, les carburants affichaient des prix au niveau de début juillet, avant la flambée de l'été. Cette baisse est du principalement à l'Euro qui s'est renforcé face au Dollar américain (près de 1,30 $ pour 1 euro contre 1,20 durant l'été).
Source : Bulletin de l'Industrie Pétrolière, via OuestFrance
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Nous nous faisions l'écho début septembre de certaines critiques émises envers la baisse à marche forcée initiée par le gouvernement. Aujourd'hui, un représentant des indépendants tire la sonnette d'alarme dans la publication spécialisée Bulletin de l'Industrie Pétrolière (BIP). Cette baisse menace directement de fermeture (et donc de perte d'emplois) 2000 stations services indépendantes.