En F1, le « souvent contesté » Bernie Ecclestone reste maître à bord. Il décide et impose. Alors lorsqu’un soulèvement populaire secoue Bahrein, il annonce l’annulation du premier Grand Prix de la saison. A raison.
En WRC, il n’y a pas un tel patron, capable d’imposer ses idées. Et la FIA ne parvient pas à prendre les bonnes décisions.
Face aux craintes très justifiées des équipes Citroën et Ford, la FIA demande encore deux jours de réflexion. Les deux teams officiels ne veulent pas aller « jouer aux voitures dans un pays avec de gros problèmes » selon les termes d’Olivier Quesnel, repris par Autosport. Autre souci, les voitures doivent arriver sur les bords de la Mer Morte en passant par la Syrie… autre pays en pleine crise.
Hier, les manifestations d’Amman, capitale de la Jordanie ont fait un mort et une centaine de blessés. En Syrie, à la frontière avec la Jordanie, 200 opposants ont été arrêtés par les forces de l’ordre alors que le Figaro fait état de plusieurs morts dans d’autres villes du pays.
Réponse lundi mais il est certain que la FIA doit prendre la décision d’annuler… sauf si la fédération décide d’apporter un soutien inconditionnel au pouvoir en place car l’épreuve est organisée par des membres de la famille royale (!)
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