Habitué très jeune à la glisse, Mäkinen se fait remarquer par le Directeur du constructeur British Motor Corporation (Austin, Morris, MG, Riley, etc.). C’est ainsi que le Finlandais débute sur la scène internationale sur une Mini Cooper S. Sur cette puce surexcitée, Mäkinen s’imposera sur différents rallyes dont le Monte Carlo 1965. Mais, aussi les 1000 lacs (Finlande) qu’il accrochera 4 fois à son palmarès.
Son style détonne, il vole littéralement sur la piste (d’où le surnom de Finlandais volant) et impose le freinage pied gauche. Avec Pauli Toivonen (le père du regretté Henri) et Rauno Aaltonen, Timo Mäkinen formait un trio infernal dans les années 60/70, prenant la suite de Erik Carlsson.
Éclectique dans ses victoires et les voitures
A la fin des années 70 il part chez Ford où il connait là aussi la victoire. Avec la Ford Escort RS, il remporte le RAC (Royaume Uni) par 3 fois, ainsi que la Côte-d’Ivoire. Ce rallye, ce sera également sa dernière victoire, en 1976, au volant d’une Peugeot 504 V6 (hors championnat). Il fit même des épreuves comme le Tour d’Amérique du Sud (en 1978). A sa droite, Jean Todt dans une Mercedes 450SLC (28 592 km en 25 étapes !).
Très éclectique, il a poursuivi avec Fiat, Triumph, BMW, Toyota, etc. Son tout dernier rallye en championnat du monde fut le Monte Carlo 1994, au volant d’une Mini Cooper, à 56 ans. Officiellement, il n’a que 4 victoires en championnat du monde (le Suède et les 3 RAC) car il a fait l’essentiel de sa carrière avant la création du championnat (1973). Pourtant il a réalisé le coup du chapeau au RAC (1973, 1974 et 1975) et aux 1000 Lacs (1965, 1966 et 1967). Il n’y a qu’un certains Sébastien Loeb qui a réussi ce double hat trick.
(*) Aucun lien de parenté avec son quasi-homonyme Tommi Mäkinen
Illustration : Mäkinen au RAC 1965 (domaine public)