Au début du mois, la justice française avait déjà déclaré que la décision préfectorale autorisant le passage des WRC (et surtout la venue de spectateurs) dans la spéciale du Grand Ballon était illégale. La compétition se déroulait « sur des chaumes qui relèvent d’une zone classée par un arrêté de protection du biotope, normalement inviolable, qui restreint l’accès au public. »
Autre menace : dans l’optique d’avoir des épreuves plus « endurance », Michèle Mouton a récemment proposé aux organisateurs des rallyes de France et d’Allemagne d’organiser une épreuve commune. Face au refus des deux parties, l’ancienne vice championne du monde remet en cause la place des deux épreuves dans le calendrier.
« D’un côté, l’Allemagne représente une clé pour le marché européen, mais de l’autre, on peut se demander pourquoi deux épreuves sont inscrites au Championnat du Monde, alors qu’elles ne sont séparées que de 150 kilomètres. Tôt ou tard, l’Allemagne ou la France pourraient perdre leur épreuve », a-t-elle annoncé.
Voilà qui fait écho au désir de Jean Todt (un autre français). Le Président de la FIA avait annoncé qu’il voulait un calendrier « plus mondial, avec moins de courses en Europe ».
Il y a fort à parier que lors de l’annonce de la retraite de Sébastien Loeb, la FFSA annoncera le déménagement du Rallye de France…
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