Scott Speed aggrave son cas

Observez l’image suivante, extraite d’une vidéo (dans la suite de la note) où l’on voit un Scott Speed en grande conversation avec son collègue de Toro Rosso Vitantonio Liuzzi, capturé par une équipe de télé européenne vadrouillant dans le paddock. Mais de quoi parle-t-il donc ?

a) De sa dernière passe d’armes en piste ?

b) De sa prise de la veille à la pêche à la ligne ?

c) Du diamètre atteint par son encéphale depuis qu’il a mis les fesses dans le baquet de sa F1 ?

d) Des effets sur l’organisme de la consommation assidue de Red Bull ?

La réponse est dans la vidéo: clamée trop fort et clair par le sacripant pour qu’il ne s’agisse que d’un bout de conversation volée, la remarque est clairement jouée à l’intention du reporter (ou de la reportrice) et de sa caméra. La voici, en version originale: « Last night, I had a boner THIS big ». Pour ceux qui ne sont pas trop familiers avec l’argot américain, il suffit pour apprécier l’énormité de l’expression de dire que « boner » est dérivé de bone, l’os, et utilisé ici dans le même sens que dans la célèbre phrase attribuée au bon roi Henri IV.

Ah ça on est à la coule chez monsieur Mateschitz. Pas étonnant que David Coulthard y retrouve une nouvelle jeunesse. En tout cas, le jeune Speed persiste et signe, après la première amende de sa carrière en F1 pour insultes (à l’encontre de Coulthard, justement) à son second grand prix. Mais il prend ainsi la tête dans la course à la succession toujours ouverte de Eddie Irvine au titre de la plus grande gueule du peloton.

Source: Deadspin via Jalopnik

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http://www.youtube.com/watch?v=50Wcml6QuO4

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