Lorsque la nouvelle est tombée la semaine dernière, les médias parlaient d’un passage à un autre opérateur de télécommunications, le Qatari Qtel. Williams a déjà des liens forts avec le Qatar, où est situé le Williams Technology Center qui développe le système hybride à roue inertielle sur lequel va d’ailleurs désormais oeuvrer Patrick Head. Un accord de partenariat paraît donc logique, d’autant que Qtel a vocation à se développer dans le Moyen Orient et l’Asie, deux marchés porteurs pour la Formule 1. Cependant, les jours passent et aucune nouvelle d’un tel accord ne se matérialise…
Williams sera-t-elle alors obligée d’avoir recours à un second pilote payant aux côtés de Pastor Maldonado ? La fin décembre avait vu la piste Rubens Barrichello, très apprécié à Grove, se réchauffer sérieusement, mais Rubens est fermement dans le camp des pilotes qui veulent être rémunérés pour leurs services, et pas l’inverse. La solution pourrait venir d’un autre Brésilien, en la personne de Bruno Senna. Le deuxième baquet de la Williams, même si l’écurie n’est que l’ombre de ce qu’elle fut, reste la meilleure option pour le pilote. Reste que pour l’heure Bruno Senna a fait comprendre que rien n’avait changé à sa situation, ne confirmant ou n’infirmant rien. Dans l’idéal, Williams a besoin d’un pilote expérimenté pour assurer la transition avec la nouvelle équipe technique et son nouveau motoriste, et Maldonado n’a certainement pas les épaules, pas plus que Senna malgré ses sponsors…
Une autre question non résolue est l’influence de la structure particulière de l’entreprise, qui est cotée en bourse. Pour l’instant, aucun des investisseurs, et en particulier Christian « Toto » Wolff, n’est intervenu publiquement en regard de la situation dans laquelle se trouve Williams.
La situation est donc tendue pour Sir Franck et ses hommes et les difficultés de Williams, une des plus anciennes écuries du championnat, font peine à voir. La cavalerie tarde à arriver…
Source : Autosport, Joe Saward et divers
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