F1
Racing Point se rapproche de Mercedes
Utilisant déjà le moteur et la boîte de vitesses de l’écurie championne du monde, l’équipe qui a succédé à Force India, sous l’impulsion du père Lance Stroll, renforce son partenariat avec Mercedes. Bientôt, Racing Point poursuivra son travail de développement aérodynamique en utilisant la soufflerie de Mercedes, en lieu et place de celle de Toyota à Cologne. Est-ce une voie ouverte vers une alliance encore plus étroite, sur le modèle Ferrari-Haas ? Toto Wolff ne le pense pas mais reste « ouvert à une collaboration ». Un sujet délicat, alors que le cas des « équipes B » sème la discorde dans le paddock.
Consignes et carburant, les patates chaudes
La politique de consignes utilisée par Ferrari à l’égard de Charles Leclerc depuis le début de la saison continue de faire jaser. Récemment, Sebastian Vettel s’est montré fortement agacé par l’insistance des médias à l’interpeller sur cette question, lançant « C’est juste du mauvais journalisme, de mon point de vue ». Fidèle à sa réputation, la presse italienne s’est montrée la plus remontée contre Ferrari, certains médias estimant que c’est au contraire Leclerc qui devrait être privilégié…Les réactions continuent de se multiplier sur la question. Astucieusement, Toto Wolff, le team manager de Mercedes, en a rajouté une petite couche en se demandant si Ferrari n’avait pas ouvert « la boîte de Pandore ». La guerre psychologique, en somme. Gerhard Berger a estimé quant à lui que ces consignes étaient une « erreur« , car elles arrivent bien trop tôt dans la saison. Mattia Binotto poura au moins se consoler avec l’avis de Ross Brawn, le manager sportif de la F1, qui juge au contraire que le directeur de Ferrari « gère bien la situation ». Il faut dire que Brawn a une certaine expérience dans ce domaine…
Autre sujet de réflexion, le carburant ! Après les soupçons sur l’huile l’an passé, c’est désormais le carburant de Ferrari qui suscite des interrogations. La supériorité écrasante des SF90 dans les lignes droites est un fait avéré. Christian Horner, le team principal de Red Bull, a comme à son habitude lancé un commentaire sybillin en estimant que le carburant de la Scuderia « sent le jus de pamplemousse ». Une manière d’insinuer une forme d’illégalité ? La règlementation sur les carburants est très stricte en F1, et cela remonte aux années 92-93, quand la FIA avait mis le holà sur les carburants spéciaux qui étaient développés par certains pétroliers (c’était Elf surtout qui étai visé, en raison des performances du V10 Renault).
Endurance
Alonso out, Hartley in ?
La prolongation de Fernando Alonso en WEC semble de moins en moins sûre. Alonso a rempli son objectif avec la victoire aux Mans l’an passé et une 2e victoire est largement envisageable cette année. Mais tout le monde sait que l’espagnol lorgne vers les 500 miles, avec pourquoi pas un engagement à temps plein en Indycar à l’horizon 2020. Et la porte F1 n’est pas totalement refermée.
Le départ d’Alonso pourrait être compensé par le recrutement de Brendon Hartley. Débarqué de Toro Rosso après une saison F1 en 2018 assez décevante, le néo-zélandais est par contre une référence en Endurance, avec deux titres de champion du monde et une victoire au Mans en 2017. Hartley pourrait être engagé dès la prochaine édition en tant que pilote de réserve. Le voici décidément très convoité, alors qu’il réalise également des tests en Formule E pour Porsche.
Clap de fin pour les Ford GT officielles
Initié en 2016 pour 4 saisons, le programme officiel de Ford en WEC et en IMSA avec la GT s’arrête. Il prendra fin juste après les 24 heures du Mans pour le championnat du monde et en fin d’année à l’issue de la saison 2019 du championnat nord-américain IMSA. Les discussions sont en cours pour perpétuer l’engagement des Ford GT via des teams privés. Autre sujet de réflexion, un engagement de Ford dans la catégorie Dpi des prototypes. Par contre, rien de neuf pour l’Hypercar…
DTM
Audi en pointe aux essais
Les 4 journées d’essais officiels sur le Lausitzring laissent entrevoir une hiérarchie assez nette : Audi loin devant, BMW derrière et Aston Martin en queue de peloton. La firme aux anneaux a dominé toutes les séances et, avec 8 voitures, représente quasiment la moitié du plateau DTM cette saison. Ces essais ont aussi confirmé le gain de performances lié à la nouvelle règlementation, avec une référence qui a été battue de plus de 2 secondes.
Voici les derniers chronos en date :
1 – Nico Muller (Audi) – Abt – 1’35″681 – 112 tours
2 – Jamie Green (Audi) – Rosberg – 1’35″794 – 87
3 – Loic Duval (Audi) – Phoenix – 1’36″076 – 101
4 – René Rast (Audi) – Rosberg – 1’36″360 – 75
5 – Jonathan Aberdein (Audi) – WRT – 1’36″369 – 67
6 – Mike Rockenfeller (Audi) – Phoenix – 1’36″602 – 69
7 – Sheldon van der Linde (BMW) – RBM – 1’36″626 – 174
8 – Joel Eriksson (BMW) – RBM – 1’36″701 – 152
9 – Robin Frijns (Audi) – Abt – 1’36″797 – 35
10 – Philipp Eng (BMW) – RBM – 1’36″823 – 181
11 – Paul Di Resta (Aston Martin) – R-Motorsport – 1’37″067 – 62
12 – Ferdinand Habsburg (Aston Martin) – R-Motorsport – 1’37″274 – 125
13 – Pietro Fittipaldi (Audi) – WRT – 1’37″519 – 100
Une superbe auto cette Ford GT bien que muselée par la BOP.