Le cinquième GRAND PRIX Historique de MONACO a réuni quelques 195 pilotes représentant 16 nationalités et pas moins de 60 marques.
50 ans de compétition automobile ont rageusement défilé dans ces rues légendaires. Sainte Dévote, Mirabeau, le port, la Piscine, la Rascasse ont ainsi été avalés à un rythme endiablé. Un spectacle à couper le souffle…
Les joutes ont été viriles à tous les étages. Dès les essais, les roues se sont frottées, les protagonistes n’étaient pas là pour parader à un train de sénateur.
Le spectacle a été grandiose. Et la course finie, le fairplay a été de mise, à quand bien même les coups de volant n’avaient pas été anodins ni sans conséquences.
Dans les différentes séries proposées, c’est une MASERATI 6CM, une LOTUS 16, une FRAZER NASH Le MANS Mk2, une MERLYN Mk 5/7, une COOPER T51, une BRABHAM BT 33, et une TYRELL P34 qui se sont distinguées sur la plus haute marche du podium.
Quant au Pace-Car, il a eu énormément de travail, sortant à presque chaque série, dont celle des F1 de 75 à 78, qui nous a offert une course dantesque provoquant la liesse spontannée d’un public presque étonnée de voir une prestation de F1 aussi enlevée.
Les habitudes dominicales contemporaines ont fait bien du mal.
Heureusement, l’Historique replace parfois les choses à leur juste place.
A suivre…