MONACO HISTORIQUE: I: LABEUR.

Le long du port de MONACO, le temps a suspendu son vol.

A perte de vue des trésors mécaniques s’exposent sans pudeur, choyés par des hommes aux mains d’or, à l’oreille fine, infatigables et insatiables.

La passion exsude de ce barnum dont les chaudes senteurs faites d’huile, d’essence, et de gommes ennivrent jusqu’à tomber en pâmoison…      

Aux borborygmes et pétarades des mécaniques répondent en écho les outils qui tintinnabulent, et ce grand charivari donne l’impression d’une vague qui vous transporte.

Même en plein effort, cette communauté reste étonnamment accorte, respirant le simple bonheur d’être là. On vous dévisage d’un franc sourire, trahissant un plaisir non feint, qu’un regard pétillant relaie sans ambiguïté. 

Au fur et à mesure de la procession, on se convainc qu’en fait de barnum, il s’agît plutôt là d’une thébaïde.

Cette escapade roborative tire à sa fin. Gonfler à bloc, vous voilà comme aspiré vers la piste, à la poursuite de ces bolides qui n’attendent qu’un signal pour s’y jeter avec avidité. Foin de préliminaires, passons à l’acte.

A Suivre…

    

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