Mario Andretti l’a toujours dit: à ses yeux, si l’on n’a pas fait de F1, on n’est pas un « vrai » pilote. Né en Italie, à Montona d’Istria (le village et désormais en Croatie et s’appelle désormais Motovun), le futur champion du monde 1978 (entre autre…) allait voir Ascari courir à Monza.
En 1991, malgré son titre en Indycar, son fils Michael ne trouvait pas gràce aux yeux de son père. D’où son passage en F1, en 1993, avec la McLaren/Ford. Michael n’était pas du tout motivé et aux deux tiers de la saison, il fut remplacé par Hakkinen.
2006 fut l’année de l’éclosion de Marco Andretti, le fils de Michael. Débutant en Indycar, au sein de la structure paternelle, il obtint une très belle 2e place aux 500 miles d’Indianapolis (devant son père!), une victoire en fin de saison et la coupe de meilleur rookie. Alors, pour son grand-père Mario, c’est clair, Marco DOIT faire de la F1.
Marco a d’ailleurs testé une GP2. En 2007, il courra toujours pour le team Andretti-Green, aux côtés notamment de Danica Patrick.
Concernant la F1, ça n’est a priori qu’une lubbie d’une vieille gloire qui cherche à recaser sa progeniture. Sauf que le nom d’Andretti est magique aux Etats-Unis et que Bernie Ecclestone se désespère d’une F1 qui y reste confidentielle. Scott Speed est un inconnu, alors qu’un « Andretti III » convaincrait sans doute les Américains d’allumer leurs téléviseurs ou d’aller le voir au circuit…
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