Après être passé tout près du dépôt de bilan en 2004, le Grand Prix de France 2006 s’annonce dors et déjà comme une réussite. La FFSA, qui a repris à son compte l’organisation et la promotion de l’évènement, annonce par l’intermédiaire de son président Jacques Régis que les 90000 spectateurs devraient être atteints le dimanche 16 juillet. Le redressement est spectaculaire si l’on considère qu’en 2004 seulement 55000 personnes avaient fait le voyage dans la Nièvre.
Jacques Régis est presque soulagé qu’il n’y ait aucun pilote français sur la grille de départ (Franck Montagny n’est pour l’instant pas confirmé pour la manche française): « Si nous avions un pilote français en F1, nous serions embêtés car nous devrions construire une nouvelle tribune ».
Il est vrai que l’on va frôler les capacités d’accueil du circuit qui sont de 92000 places. Les raisons de ce succès sont multiples. D’une part les performances de Renault et d’Alonso attirent beaucoup de nos compatriotes mais aussi d’espagnols. Pour avoir assisté aux deux dernières éditions, je peux confirmer que les casquettes rouges virent de plus en plus au bleu. D’autre part, la politique de baisse tarifaire des billets a fait de Magny-Cours la manche européenne la plus abordable. Tout cela est de bonne augure pour la pérennisation de notre Grand Prix national même si, reconnaissons-le, le circuit est loin d’être le plus spectaculaire.