La « candidature » de Bourdais appuyée par Berger.

La France et la Formule 1, c’est l’un des feuilletons de l’été. Le doute qui plane sur Magny-Cours, les essais chez Toro Rosso du plus Américain des Manceaux… quel saveur française aura la F1 dans les années à venir…

Dans les petits papiers.

Selon les dernières dépêches, et les déclaration de Gerhard Berger au magazine Allemand Auto Motor und Sport, Sébastien Bourdais a séduit l’ancien pilote Ferrari. « Je suis favorable (à son arrivée). Bourdais a fait tout ce qu’il fallait et tout ce qu’on attendait de lui« , a expliqué Berger à qui appartient la moitié de l’écurie Toro Rosso. L’autre moitié, c’est Dietrich Mateschitz, le patron et fondateur du groupe Red Bull.

De son côté, Bourdais a lui aussi bien senti l’affaire : « Je crois que ça s’est bien passé surtout dans la progression de mes temps au fur et à mesure des séances. Je n’ai pas beaucoup roulé en F1 mais je dois avouer que la voiture était facile à conduire« .

Mais Sébastien tient depuis le début un discours clair. Il veut faire de la F1 dans les « meilleures conditions possibles, avec la meilleure équipe possible ». Notre petit français demandera donc des garanties, et se veut exigeant pour parvenir à son rêve de Formule1. Et si c’était Bourdais qui refusait l’opportunité…

En 1:48.585 et 91 tours le jeudi tandis que Tonio Liuzzi tournait en 1:49.179 le mardi… on se dit que ça part bien. Les séances d’essais n’étaient pas les mêmes, conditions de piste, pneus, pièces à tester… mais Sébastien marque de gros points.

Un « ambassadeur de luxe » pour Magny Cours 

Dans le cas contraire, quel plaisir de revoir un frenchy en F1. Olivier Panis et Jean Alesi sont déjà absents depuis pas mal de temps (Grand prix du Japon 2004 pour Panis, fin 2001 chez Jordan pour Alesi). Le retour d’un français serait bon pour « attirer » les spectateurs (TF1 battra des records d’audience à n’en pas douter). Mais plus loin, si Sébastien Bourdais rentre en F1, c’est aussi un ambassadeur de plus pour le grand prix de France.

A voir l’engouement suscité par sa présence au Mans, on se dit que Bourdais en F1, c’est déjà une icone. Pour Bernie Ecclestone, qui n’a pas très envie de « remettre ses pieds dans la boue » de Magny Cours, et pour la FFSA qui doit avoir des difficultés à légitimer le grand prix dans la Nièvre, la carte Bourdais apporterait un peu d’espoir à Magny-Cours… mais pour combien de temps ?

Bref, ces deux jours de test avec Toro Rosso pourraient avoir des conséquences bien plus importantes que l’arrivée de Seb en F1. On peut rêver non ?

Source : Europsort

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *