Scuderia Ferrari – SF21
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Opération résilience pour la Scuderia ! Après une saison 2020 catastrophique achevée au 6e rang constructeur (du jamais vu depuis 1980) et entachée de la polémique sur le moteur, Ferrari se doit de redorer son blason. Un nouveau V6 prometteur a été développé sur le banc d’essais, mais il faudra également de meilleures stratégies et une bonne gestion du duo Leclerc-Sainz pour retrouver le chemin du succès…et de la sérénité ! L’aventure Vettel, achevée en queue de poisson, doit servir de leçon. Les tifosis et les médias italiens sont déjà aux aguets, l’échec est interdit ! |
#16 – Charles Leclerc |
#55 – Carlos Sainz |
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Le monégasque a porté la Scuderia à bout de bras en 2020, réalisant quelques prouesses avec sa charrette. Mais il a aussi eu tendance parfois à surconduire et à se précipiter, sabordant quelques courses dès les premiers virages. Face à un Carlos Sainz sans doute très ambitieux et bien plus en confiance que Vettel, Charles Leclerc devra confirmer qu’il est bien le nouveau patron, capable de porter sur ses épaules tout le poids du monument Ferrari. |
Carlos Sainz a pris de l’envergure sur les deux dernières saisons disputées avec Mclaren, démontrant une réelle pointe de vitesse combinée à une pugnacité et de l’opiniâtreté en course. Affable et déterminé, l’espagnol aura un objectif de taille cette saison : faire son trou au sein de la Scuderia et prouver qu’il n’est pas destiné à jouer le rôle de faire-valoir pour Charles Leclerc. Sa rivalité avec le monégasque sera l’une des attractions de la saison. |
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Scuderia Alpha Tauri Honda – AT02
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Longtemps cantonnée au rôle d’écurie junior de Red Bull, Alpha Tauri, dans la continuité de Toro Rosso, a pris de l’ampleur et arrive souvent à tirer son épingle du jeu, en s’invitant régulièrement en Q3 aux essais et dans les top 10 en course. Avec une voiture bien conçue et facile à conduire, une équipe efficace en course prête à saisir toutes les opportunités et un vrai leader en la personne de Pierre Gasly, l’ex-écurie Minardi entend bien jouer les trouble-fête à la moindre occasion et venir chatouiller Ferrari et Alpine. |
#10 – Pierre Gasly |
#22 – Yuki Tsunoda |
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En triomphant à Monza au prix d’une résistance acharnée et d’un pilotage limpide, Pierre « Accélère » Gasly devenait le nouveau chouchou du public français et menait avec brio sa rédemption, après l’amère expérience Red Bull. Rapide, incisif en course et désormais en pleine confiance, Gasly est un leader qui devra néanmoins se méfier de l’audacieux Tsunoda. |
Issu de la pouponnière Red Bull et protégé de Honda, Yuki Tsunoda ramène le Japon sur la grille de départ depuis le retrait de Kamui Kobayashui fin 2014. Précédé d’une très bonne réputation, 3e de la F2 l’an passé, le japonais est à surveiller car c’est visiblement un sacré attaquant. |
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Alfa Romeo Racing Orlen– C41
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Sauber entame sa 3ème (et dernière ?) année sous le blason Alfa Romeo. L’équipe de Fredéric Vasseur attend beaucoup du nouveau bloc Ferrari pour remonter dans la hiérarchie, après une saison 2020 décevante pénalisée par les déficiences du moteur italien mais aussi une monoplace assez rétive. La capacité de développement d’Alfa Romeo montre pour le moment ses limites. Alfa Romeo peut miser sur l’expérience en course de Kimi, toujours capable dans ses bons jours de « faire le taf », et un Giovinazzi qui prend de la confiance. |
#7 – Kimi Raikkonen |
#99 – Antonio Giovinazzi |
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Iceman fête le 20e anniversaire de ses débuts en Formule 1 ! Le vétéran et recordman de GP reste fidèle au poste, apportant son immense expérience. Raikkonen sort tout de même d’une saison mitigée, sa vitesse de pointe s’étant quelque peu émoussée, mais l’ancien pilote McLaren et Ferrari est toujours capable de quelques fulgurances. Et il reste un « personnage », qui nous délecte toujours de ses croustillantes radios ! |
On ne donnait pas cher de l’italien à l’entame de la saison dernière, mais Giovinazzi, sans être particulièrement renversant, a globalement progressé, en étant capable à plusieurs reprises de prendre la mesure de son équipier aux essais comme en course. Il doit cependant gagner en régularité et commettre moins de gaffes. Face à un Raikkonen en fin de carrière, Giovinazzi a peut-être l’opportunité de s’affirmer comme un potentiel futur leader. |
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Uralkali Haas F1 Team – VF-21
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Pénalisée, comme Alfa Romeo, par la régression du moteur Ferrari, Haas a traversé la saison 2020 en fantôme, la seule image forte de la saison pour le team américain étant le crash de Romain Grosjean…Avec un développement quasiment inexistant, il ne faut pas s’attendre à grand chose, le team étant sans doute déjà tourné vers 2022 avec ses nouveaux investisseurs russes. La curiosité viendra cependant de son duo de jeunes pilotes. |
#47 – Mick Schumacher |
#9 – Nikita Mazepin |
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Avec un patronyme aussi illustre, Mick Schumacher ne peut pas débuter en Formule 1 à l’abri des projecteurs. Pilote solide et régulier, au caractère bien différent de son équipier, il arrive auréolé d’un titre de champion de F2 qui ne doit rien au hasard. Il sait que chacun de ses tours de piste sera scruté, mais à lui de se faire un prénom. |
Nikita Mazepin devra lui aussi se faire un prénom, mais pour d’autres raisons. Le jeune russe arrive en F1 avec une grosse étiquette de « fils à papa », puisque son milliardaire de père est le nouvel investisseur du team Haas. Il devra aussi faire oublier ses récentes frasques sur les réseaux sociaux, qui ne font pas bon ménage dans le milieu policé de la F1, d’autant que l’épée de Damoclès de la FIA lui plane déjà dessus. Sinon, il a démontré dans les formules de promotion qu’il n’était pas un manche. |
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Williams Racing – FW43B
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Williams a tourné une page l’an dernier en accueillant de nouveaux propriétaires et en voyant la famille Williams s’éclipser définitivement. La vénérable équipe britannique est en reconstruction, à la fois managériale, technique et financière, et mise déjà sur 2022. En fin de saison dernière, surtout grâce à Russell, la Williams pouvait taquiner les Alfa Romeo et battre les Haas à la régulière. L’anglais espère bien arracher quelques points sur des courses d’opportunisme. |
#6 – Nicholas Latifi |
#63 – George Russell |
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On ne peut pas dire que Nicholas Latifi ait particulièrement brillé pour sa première saison. Régulièrement dominé par son équipier George Russell, le canadien, assez besogneux, n’a pas été souvent à la fête en course, fermant souvent la marche du peloton. Il reste toutefois un pilote sérieux et qui termine ses courses quand tout va bien. Latifi aura donc bien du mal à se défaire de son étiquette de pilote payant. |
Son remplacement de Lewis Hamilton au pied levé à Bahreïn, qui s’est concrétisé par une superbe course, malheureusement gâchée par Mercedes, et une « gifle » infligée à Bottas, aura marqué les esprits. George Russell a pris rendez-vous avec l’avenir, attendant sagement son heure quand les bonnes places se libèreront. Pour le moment, il lui faudra encore cette année ronger son frein et essayer de faire des miracles avec sa Williams. |
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Finalement, il y a une hiérarchie à respecter sur LBA :
A @Thibaut Emme le haut du panier et à Nicolas Anderbegani les équipes de bras cassés !
?
Ferrari bras casséssssss ? Mattia Binotto va faire les gros yeux 😉
On peut aussi dire : à nicolas la seule écurie prestigieuse, à Thibaut ce qui reste.
(Bon je sais mon côté tifosi est un peu trop voyant, mais je vais souffrir encore qq années, alors… )
Le sondage c’était pour rigoler n’est ce pas ? ?
Pourquoi ? Au moins sur l’un des votes je vote une surprise….Checo CDM ! Il a de l’expérience, sait gratter les points et si la RBR est potable il peut profiter de certains faux-pas de Mercedes…
Perez sera out dès cet été …
@Thibaut
C’est un pari intéressant, en tout cas avec une sacrée cote.
Et si Louis tombe amoureux (ou se fait plaquer, au choix ), on peut rêver, il peut tout envoyer valser, et là, max ou checo ont une chance ?
Je pense aussi que Haas et la talentueux Mazepinochola pourrait être les surprises de cette saison.
Sans aucune evolution, j’en doute fortement.
Ce serait effectivement de fameuses surprises 😉
Je serais curieux de quantifier la part « talent de pilotage » dans l’équation du succès en F1. Ou plutôt « écart de talent entre le meilleur et le pire sur la grille » (parce que s’ils me mettaient au volant on verrait probablement l’effet immédiat de mon manque de talent)
10%?
En fait, c’est un tout. Le talent fait beaucoup, mais à ce niveau la différence peut être ténue. Ca on va dire que c’est sur 1 tour.
En revanche, le mental joue énormément (on l’a vu avec Romain Grosjean qui s’est perdu à un moment et a dû faire appel à une psychologue pour l’aider à se canaliser). Quasi tous les pilotes en passent par là.
Il y a aussi tout l’entourage qui joue. Ce sont des repères pour les pilotes, et pour certains, cela leur permet de se concentrer totalement.
Exemple le plus célèbre du moment, Angela Cullen. Cette Néozélandaise est partout avec Lewis Hamilton. C’est sa physiothérapeute, mais en fait, c’est sa gouvernante (selon l’ancienne connotation de ce terme).
Elle lui sert de chauffeur, de physio, de nutritionniste, de relation média, etc. C’est la petite femme blonde platine qui est tout le temps à ses côtés.
En fait, elle gère tous les à-côtés de la compétition et il se laisse guider. Mentalement c’est un plus et on voit ces physio en endurance, F1, etc. En endurance c’est assez « amusant » de voir un gars (ou une femme) arriver et tendre une boisson au pilote qui boit sans se poser de question…ou qui lui amène sa combi+casque, ou lui dit « il faut que tu ailles au massage », etc.
Ensuite, il y a l’équipe d’ingé, de mécano, l’ingé piste, etc. Un pilote sans mécanos ni ingés, cela ne fait rien…
Les stratégies sont de moins en moins l’apanage des pilotes, même s’ils peuvent, avec l’expérience (et le caractère) imposer leur point de vue.
Et il y a la voiture…et là…le couple pilote+voiture fait tout ou presque.
Prenez Gasly dans une Red Bull réglée pour Verstappen, et à qui ont demande de tester des choix pour Verstappen et pas pour lui…ben, cela ne fonctionne pas.
Prenez un Schumacher qui débarque dans une Ferrari « à la rue »…il faut plusieurs saison pour que cela devienne une domination.
A l’inverse, prenez un Alesi reconnu pas manchot, qui arrive dans une Bennetton réglée pour Schumacher…ben ce n’est pas champion du monde…
Mais heureusement le pilote reste encore l’élément central du succès.
Sinon un pilote dans une top voiture gagnerait tout le temps…quel que soit le pilote.
Ce n’est pas le cas et il faut un tout…
Certains le touchent du doigt par hasard (même si ce n’est jamais totalement du hasard…) comme Button dans la Brawn GP…pourquoi lui plus que Barrichello ?
D’autres ne le touchent jamais par de mauvais choix, un mauvais entourage, un « mood » qui n’est pas là au bon moment.
Ne pas oublier non plus la vie en dehors des pistes qui joue énormément.
Merci Thibaut pour la réponse détaillée!
Je partage l’avis que le ‘coup de volant’ seul est très loin de suffire. On peut voire ça plus comme un ‘produit’ que comme une ‘somme’: un seul des paramètre à zéro ruine tout l’ensemble, même s’il est minime.
Et comme souligné, non seulement c’est un tout mais il faut en plus une parfaite ‘adéquation’ entre les différents éléments: un chassis va mieux convenir à un certain type de pilotage, un encadrement technique va mieux convenir au caractère de certains pilotes, etc…
Ha, au vu de la photo présentée ici, Carlos Sainz aurait été parfait chez Force India 😉
Certains ont manifestement pu passer leur confinement au soleil !
La victoire entre Mercédès et Red Bull. Puis Mc Laren, Ferrari et Alpha Tauri pour quelques podiums. Plus loin Aston Martin, Alpine, Alfa Roméo et Williams devant Haas… ou pas !