Grand Prix de France 2013 : le conditionnel joue les prolongations

Ce projet de Grand Prix de France sur le Circuit Paul Ricard il en est pourtant question ouvertement depuis plusieurs mois. En réaction aux capotages successifs des projets de Grand Prix dans la région parisienne, un groupe de travail incluant le délégué aux grands évènement sportifs Gilles Dufeigneux, le président du circuit Paul Ricard Gérard Neveu et Eric Boullier s’est réuni à l’initiative du Premier Ministre et a proposé une solution, entamant même des tractations avec le Formula One Group comme nous l’évoquions le mois dernier.

L’idée a été discutée lors du week-end spadois, Bernie revenant même du mariage de sa cadette (une petite affaire modeste dans un château italien) pour la réunion, et le président du Grand Prix de Belgique Etienne Davignon, qui voit dans l’alternance proposée une possible solution aux récurrents problèmes financiers qui menacent le Grand Prix chaque année, a annoncé l’adoption du principe sur TF1 avant le Grand Prix, se félicitant de l’accord d’Ecclestone mais se gardant toutefois de s’engager fermement sur l’autre volet de l’alternance.

La logique aurait voulu que le côté français embraye et annonce dans la foulée le Grand Prix de France 2013, mais cette annonce n’a pas eu lieu. Ni Eric Boullier, pourtant disert la veille, ni le Circuit Paul Ricard, ni Bernie, ni les autorités françaises. Pourquoi ? Des détails coincent ? Le financement n’est pas bouclé ? Le concept de l’Etat ou des collectivités locales devant mettre la main à la poche du contribuable d’une façon plus ou moins directe n’aurait rien de révolutionnaire, souvenons nous de Magny-Cours, mais les intéressés auraient-ils soudain des doutes sur l’effet d’une telle annonce en plein débat sémantique sur le plan de rigueur et les augmentations d’impôts ?

Ou bien, hypothèse plus radicale encore, avancée par Pierre Van Vliet sur le site ToileF1.com, toute l’affaire ne serait en fait qu’une manipulation de Bernie pour obliger les organisateurs belges a s’engager au-delà de 2012, le Grand Prix de France n’étant dans ce cadre qu’un leurre ? Voila qui cadrerait bien avec les sombres prédictions de notre oiseau de mauvaise augure maison.

Même sans être aussi pessimiste, il faut admettre que ce Grand Prix de Belgique aura été une occasion manquée pour le groupe de travail du Premier Ministre. Cela ne veut pas dire que le Grand Prix de France varois est condamné, mais la chose semble être plus compliquée que prévu. Le feuilleton continue.

Sources : lequipe.fr, lefigaro.fr, Toilef1.com et divers

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