Roy Nissany, 25 ans, est né à Tel-Aviv, il a la double nationalité Israélienne et Française, mais roule pour Israël en sport motorisé. C’est le fils de Chanoch Nissany, un pilote qui a gravité dans le giron de la F1, avec Minardi (participation médiocre à un vendredi d’essai, en Hongrie 2005 grâce à son sponsor).
Roy n’est pas une fine lame du pilotage. Il a déjà pas mal de saison dans différentes catégories et s’il a décroché des victoires (dont un doublé à Silverstone en Formule V8 3.5 et à Monza en 2016) il peine à se distinguer. En 2018 il est en Formule 2 avec le Campos Racing. Sa saison est catastrophique. Il ne rentre qu’une seule fois dans le top 10 quand son coéquipier Luca Ghiotto signe 4 podiums et une 8e place au général.
Williams empile les pilotes payants
L’an dernier, il s’éloigne des circuits mais revient contre toute attente pour participer aux essais de fin de saison, à Abu Dhabi avec Williams en F1 (et aussi avec Trident en F2). Il n’a, là non plus pas brillé par rapport aux autres pilotes.
Pour autant, c’est lui que choisi Williams pour être pilote de tests. Son programme principal sera la Formule 2. En F1, il participera à 3 weekends de grand-prix, en immersion avec l’écurie. Durant ces trois weekends, il participera à la première séance d’essai libre et le logo de Israël Start-up Nation sera présent sur la monoplace de Grove. Il devrait également participer à une journée test « rookie » et sera dans le simulateur.
Williams a-t-elle trouvé la nouvelle pépite de la monoplace ? On peut dire sans trop se mouiller que non. Roy Nissany apporte surtout de l’argent. En soit, pour un pilote de tests, ce n’est pas trop gênant même si les grosses écuries préfèrent utiliser de « vrais » pilotes pour le simulateur. Le truc, c’est que Williams a déjà un pilote payant en tant que titulaire avec le Canadien Nicholas Latifi. Même punition en 2020 pour Williams qu’en 2019 ?