Le sport automobile est l’un des rares sports où il n’y a pas de distinction de sexe (on peut ajouter l’équitation entre autres) mais Ecclestone a soumis l’idée d’une course de femmes pilotes en appui de chaque grand-prix ce qui aurait, selon lui, la vertu d’attirer de nouveaux spectateurs et sponsors et ainsi générer de nouveaux revenus.
Si certaines courses (surtout en rallye-raid) sont réservées aux femmes, voir une F1-bis leur être réservée n’a pas plus à la pilote de développement de Williams. « Déjà je ne sais pas où vous allez trouver une grille complète de femmes pilotes suffisamment bonnes. Ensuite, j’ai couru toute ma carrière en sport motorisé comme un concurrent normal. Pourquoi je regarderais du coté d’une course où je ne serais en compétition qu’avec des femmes ? Je ne connais même pas une poignée de femmes qui pourraient participer à une série de haut niveau et je ne comprends pas l’idée même qu’il y a derrière » déclare Susie Wolff.
S’il s’était agi des propos d’un homme, on aurait pu les rejeter sous couvert de machisme, mais venant d’une femme, on ne peut que s’incliner devant cette volonté d’en découdre avec les hommes et surtout devant cette volonté de ne pas être réduite à un rôle de figurante d’une sous-série d’ouverture de la F1. « Papi » Bernie va devoir trouver une autre idée farfelue pour relancer l’intérêt des spectateurs pour la F1.
Un changement de réglementation en Chine concernant les débitmètres pourrait relancer la course à la victoire en interdisant un « truc » trouvé par Mercedes pour pouvoir consommer plus sans que le débitmètre ne le voit…
Pour les anglophones, retrouvez l’intégralité des propos de Susie Wolff ici.
Source : The Mirror, illustration : Williams