F1 : Pirelli prolonge jusqu’en 2023, fin de la « mascarade »

La Formule 1 et Pirelli ont annoncé ce weekend en marge du dernier GP de la saison que le manufacturier restera le fournisseur unique de la discipline jusqu’à la siason 2023 inclue. Il faut dire que tout a été fait pour.

Le contrat actuel de fourniture des pneumatiques arrive à échéance à la fin de la saison 2019. Liberty Media, le propriétaire de la F1 et la FIA ont lancé un appel d’offres taillé sur mesure pour Pirelli. Michelin a renoncé à répondre, estimant qu’il manquait le paramètre performance (entre autre) ainsi que la compétition entre au moins 2 fournisseurs.

Résultat, Pirelli s’est retrouvé face à Hankook. Plus personne ne se faisait d’illusion sur l’issue de cette appel d’offres. Et le résultat est celui attendu. On devrait donc avoir pour 2020 des pneus dans la lignée de ceux de 2019 (et donc 2018). En revanche, pour 2021, place aux jantes de 18 pouces. Ce sera la seule inconnue pneumatique de cette période.

Pour le reste, on devrait encore avoir des pneus prévus pour une durée de vie limitée mais qui au final peuvent faire les 3/4 d’une course comme cette année. Des pneus qui ne font pas la différence et qui font que presque tout le monde suit la même stratégie. Dommage, c’est aussi cela le spectacle.

Illustration : Pirelli

(6 commentaires)

    1. J’ai des Pirelli. J’en suis content. Par contre, c’est pas l’image renvoyée par leur présence en F1 qui m’a décidé !

    1. La mascarade c’était ce « pseudo » appel d’offres taillé sur mesure pour Pirelli.
      En gros, il fallait développer des pneus 13 pouces pour 2019, 2020, puis de nouveaux pneus 18 pouces après.

  1. Bah oui, c’était couru d’avance avant même la rédaction du pseudo appel d’offre (mais je vais pas ressortir les archives du Blog ^^).
    La continuité, c’est l’association de malfaiteurs, celle sur le long terme de ce petit milieu ultra-fermé qui s’entretient comme il peut, mais qui bizarrement et sans y être vraiment obligé, fait tout de même l’effort de (mal) tenter de sauver les apparences…

    Et puis soit dit en passant, que les seuls manufacturiers qui aient répondu soient le petit toutou de la FIA et Hankook (quelle bousculade !) en dit long sur l’attractivité technologique supposée de la F1, telle que vue par M. Todt. Dire que selon ce dernier, la F1 demeure le « pinacle des sports motorisés » (lol).

    1. J’avoue que discuter avec les gens de Michelin éclaire sous un autre jour la compétition pneumatique.
      Quand ils expliquent que pour le LMP1 ils développ(ai)ent 3 pneus différents pour les 3 protagonistes, tout en permettant à chacun d’évaluer les 3 composés (pour éviter certaines suspicions).

      Ici, la FIA demande une dégradation programmée. Pas de performance, un truc bien connu à l’avance ou presque.
      Alors que la « guerre » entre deux manufacturiers permettrait d’avoir un aléa à chaque circuit.

      Mais, tout cela est purement financier.
      Avant, les manufacturiers avaient des clients (les écuries) et payaient un peu pour être en F1.
      Désormais, Pirelli paie beaucoup, pour être filmé, avoir des pancartes partout sur les circuits, etc.
      Et se rattrape en ayant 20 clients. Pas bon pour les budgets mais « on » s’en fiche.

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