Cela ne vous aura pas échappé, il se déroulait ce dimanche le Grand Prix de France, sur le circuit de Nevers Magny-Cours. Comme beaucoup semblent le déplorer, la course en elle-même ne fut pas forcément une des plus disputée du championnat, mais voir un Grand Prix sur site a toujours une saveur spéciale.
Nous sommes à environ une heure et demi du départ, et les hommes et femmes de l’ombre prennent quelques minutes pour déjeuner. Alors que dans les clinquants motorhomes mangent les invités et cadres des équipes, les petits soldats des différentes armées qui se battent dans le cadre du championnat du monde mangent à l’arrière des garages.
Pour l’ambiance, pas de bruit de couverts, mais le son de pistolet pneumatique ou de V8 hurlant en réglage. L’espace de quelques instants, les mécaniciens semblent s’évader, et oublier la tension de la course. Sur les visages s’affichent quelques sourires, et l’on rit à gorge déployée de la dernière anecdote du collègue.
Pour digérer, trois hommes en rouges se sont postés stratégiquement derrière le garage Toyota, pour observer le contingent de Pit Girls françaises qui apporteront un petit peu de douceur sur la grille, où la tension d’avant-départ est palpable…
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