Q1: En verve sur ce tracé depuis les essais libres, Nico Rosberg reste le plus rapide en 1’10″357 soit un dixième de mieux que son équipier Hamilton, deuxième temps. Les Williams de Massa et Bottas signent les troisième et quatrième temps devant les deux Mclaren de Button et Magnussen. Le premier moteur « non-Mercedes » est celui de la Ferrari de Raïkkonën, septième, qui devance la Toro Rosso de Kvyat. Parmi les quatre éliminés on retrouve les deux représentants français Grosjean et Vergne suivis de Pérez et Maldonado.
Q2: En améliorant légèrement son chrono de la Q1, Nico Rosberg conserve la position de tête mais cette fois son dauphin n’est pas son équipier mais la Williams de Massa qui le talonne à seulement quatre centièmes. Troisième, Bottas, reste en embuscade juste derrière son équipier, tandis que Lewis Hamilton se contente d’un quatrième temps, amplement suffisant pour participer à la Q3. Button conserve sa cinquième position devant Vettel, Raïkkonën, Ricciardo, Magnussen et Alonso, dernier qualifié.
Q3: Premier en piste, Lewis Hamilton signe en 1’10″195 le meilleur temps de la journée. Mais ce chrono est immédiatement battu par Rosberg en 1’10″166. Troisième en 1’10″247, Massa a lui aussi la pole à sa portée, tout comme Bottas qui accuse un retard de seulement 0″139 sur Rosberg. La pole va se jouer entre Mercedes et Williams, c’est certain. Le temps d’un bref passage aux stands et ces quatre hommes reprennent la piste pour un ultime run. C’est encore une fois Hamilton qui franchit le premier la ligne de chronométrage avec un temps de 1’10″056, synonyme de pole position provisoire, malgré un petit blocage de roues. De leurs côtés, les pilotes Williams ne sont visiblement pas en mesure d’améliorer leurs temps tandis que Nico Rosberg accuse encore du retard sur Hamilton après le deuxième intermédiaire. Mais au prix d’un bel effort dans le dernier tiers de son tour, le pilote allemand arrache la pole à son adversaire pour seulement 33 millièmes de seconde. Il s’agit de sa dixième réalisation cette saison et quoi qu’il arrive il finira « champion du monde des samedis » puisque Hamilton n’en a signé que sept.
Crédit photo: Mercedes GP