F1 – GP de Turquie (Istanbul) : La victoire en chantant pour Massa

Le départ n’est pas encore donné que Coulthard annonce via la radio qu’il connaît des problèmes de sélection de boîte. Décidément pas en veine avec celle-ci, le team Red Bull-Renault sait déjà que la course va être difficile. La course prend ses droits et les deux Ferrari ainsi que Hamilton font le départ parfait. Alonso rate le sien et ce sont les deux BMW de Kubica et Heidfeld qui passent la McLaren badgée du n°1 !

Le trio devant prend ses distances à la régulière alors que Alonso butte sur Heidfeld tout comme il le fit à Bucarest ! Il devra patienter car, s’il se rapproche du pilote allemand, il ne pourra le passer qu’au profit du ravitaillement… Peut-être. On a heureusement évité le crash du départ quoique la principale victime du premier freinage est Jarno Trulli. Le pauvre qui ne demandait rien à personne et surtout pas à Fisichella, s’est fait pousser par ce dernier et s’est retrouvé dans l’autre sens. Heureusement, cela se passe en fin de peloton, la course est sauve. Drôle de façon pour Toyota de fêter leur 50 ans de course et le 100e GP.

Massa, bien campé sur ses pneus, réalise déjà le meilleur tour, alors que Wurtz bénéficie du fait que Webber se mélange les pinceaux et sort un peu large. Räikkönen reprend le flambeau du meilleur tour à son équipier dès le 3e tour, moment où Webber rejoint son stand pour y abandonner suite à une casse, semble-t-il de son différentiel.

Alonso qui s’impatiente derrière les BMW se montre un peu optimiste et part en léger travers., lâchant encore quelques dixièmes. Il est pourtant plus rapide, mais l’aérodynamique est si néfaste quand on suit un autre concurent qu’il ne peut vraiment prendre l’ascendant sur son rival. Techniquement parlant, le ciruit d’Istanbul est le second dans la hiérarchie de l’utilisation du moteur à pleine charge : 67 % du temps, le pilote a le pied droit à fond sur l’accélérateur.

Derrière, Trulli est en rage et passe au bénéfice du freinage Button pour le gain de la 18e place.

Le premier à ouvrir la liste des ravitaillements est Kubica alors 4e. Les BMW sont parties avec peu de carburant, la chose est ainsi confirmée. Une tactique comme une autre et qui est désormais gérée de façon distincte chez McLaren puisque Alonso et Hamilton ont leur propre équipe de « pompistes ».

Massa continue son bonhome de chemin et augmente le rythme, mais c’est son équipier qui passe le premier sous la barre de 1’27. La F2007 est de plus en plus légère. Tout comme celle de Heidfeld… Au grand bonheur de Alonso qui dès lors fait le forcing car, c’est à son tour de passer à la pompe. La tactique marche à merveille et il fait coup double en « dépassant » non pas une, mais les deux BMW !

Räikkönen rentre aussi, mais l’écart déjà concédé à Massa ne lui permet pas de prendre la tête de l’épreuve. Il se rapproche, amis sans plus.

Tous ces mouvements font que c’est Kovalainen qui pointe en tête du GP au volant de la Renault R27. Il y a longtemps que l’on avait pas vu ça ! Une tactique à un arrêt qui lui permet aussi de reprendre la piste devant Kubica.

Button après avoir lutté avec la Toyota de Trulli, le voilà au prise avec celle de Schumacher. C’est chaud ! 9a l’est aussi sous le casque de Massa qui se débarrasse difficilement de son obturateur d’aération. Suttil qui avait semble-t-il renoncé est remonté en piste avec 3 tours de retard.

Le premier tournant de la course intervient au moment où Räikkönen revient sur Massa. Le Finlandais met la pression et effectivement ça marche presque car , pour résister, Massa se montre optimiste et allume ses pneus. Räikkönen ne peut cependant en profiter car il se retrouve à faire l’extérieur à une Spyker peu après. Il perd le contact momentanément avant de revenir à la charge en fin de course. Radio paddock fonctionne bien et les positions des Ferrari resteront figées jusqu’à l’arrivée.

Alors qu’il ne reste que 16 tours à parcourir, le pneu avant droit de la monoplace d’Hamilton part en lambeaux. Il évite la sortie, et par chance, la « langue » centrale ne vient pas arracher l’aileron avant ni d’autres éléments.

La perte se chiffre à 3 places au bénéfice de… Alonso entre autre qui lui n’en espérait pas autant et qui rejoint ainsi les deux pilotes Ferrari sur le podium. Un beau cadeau du sort pour le 100e GP de l’Espagnol.

Décidément, il y en avait des trucs à fêter ce week-end !

Classement final

1 Felipe Massa (Ferrari – 5) 58 tours

2 3 Kimi Räikkönen (Ferrari – 6) + 2.2

3 Fernando Alonso (McLaren-Mercedes – 1) + 26.6

4 Nick Heidfeld (BMW – 9) + 39.6

5 Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes – 2) + 45.0

6 Heikki Kovalainen (Renault – 4) + 46.1

7 Nico Rosberg (Williams-Toyota – 16) + 55.7

8 Robert Kubica (BMW – 10) + 56.7

9 Giancarlo Fisichella (Renault – 3) + 59.4

10 David Coulthard (Red Bull-Renault – 14) + 1:11.0

11 Alexander Wurtz (Williams-Toyota – 17) 1:19.6

12 Ralf Schumacher (Toyota – 11) + 1 tr

13 Jenson Button (Honda – 7) + 1 tr

14 Anthony Davidson (Super Aguri-Honda – 23) + 1 tr

15 Vitantonio Liuzzi (Toro Rosso-Ferrari – 18) + 1 tr

16 Jarno Trulli (Toyota – 12) + 1 tr

17 Rubens Barrichello (Honda – 8.) + 1 tr

18 Takuma Sato (Super Aguri-Honda – 22) + 1 tr

19 Sebastian Vettel (Toro Rosso-Ferrari – 19) + 1tr

20 Sakon Yamamoto (Spyker-Ferrari – 21) + 2 trs

21 Adrian Suttil (Spyker-Ferrari – 20) + 5 trs

22 Mark Webber (Red Bull-Renault – 15) Ab

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *