F1 : Bolsonaro annonce le GP du Brésil à Rio dès 2020 !

Le calendrier de la F1 s’apprête à vivre quelques chamboulements. Si certains grands prix ne sont pas menacés, le lieu de leur déroulement peut néanmoins changer ! Ainsi, Rio va chiper le grand prix du Brésil à Sao Paulo. La revanche des Cariocas ! Sean Bratches, un des hommes forts de la F1, avait confirmé récemment l’intérêt de Liberty média pour le projet, sachant que la Dorna, le promoteur du Moto GP, est également sur le coup.

En attendant l’officialisation de Liberty Media, le président Jair Bolsonaro a expliqué les raisons de ce transfert :« Le management de la F1 à décidé de maintenir un Grand Prix au Brésil, mais Sao Paulo est devenue impraticable à cause du soutien financier public et de la dette qui existe là-bas (…) Le nouveau circuit sera construit en six ou sept mois. Le secteur de l’hôtellerie en sera heureux, tout comme le plan économique puisque cela permettra la création de 6000 à 7000 emplois. Ce sera bon à la fois pour Rio de Janeiro et à la fois pour le Brésil. »

Le légendaire circuit d’Interlagos, au tracé inimitable, pourrait donc quitter la F1 après presque 30 ans de présence ininterrompue au calendrier. Un circuit historique s’en va, pour laisser place à une piste toute neuve, qui sera évidemment conçue par Hermann Tilke. On peut donc déjà prévoir une longue ligne droite suivie d’un gros freinage et d’un virage en angle droit.

La F1 revient ainsi à Rio, 30 ans après l’avoir quitté. Le tracé de Jacarepagua (qui a été détruit pour accueillir le parc olympique) avait été le théâtre du grand prix du Brésil entre 1978 et 1989, année où Mansell avait fait triompher sa novatrice Ferrari à boîte semi-automatique. Ce nouveau circuit sera construit dans la zone militaire de Deodoro, qui avait déjà accueilli des installations pour les épreuves de kayak et d’équitation lors des JO de Rio en 2016. Le grand prix serait positionné en fin d’année, compte tenu des délais.

L’avis de leblogauto.com

Le cri de Senna en 1991, le dépassement de Montoya sur Schumacher, la remontée folle de Schumi en 2006…autant de moments qui ont marqué l’histoire de la F1 à Interlagos. C’est bien dommage de voir partir une telle piste mais business is business (et l’insécurité aussi, chronique à Interlagos). Avec Tilke aux manettes, on sait que l’on souffle le chaud et le froid mais gardons espoir, les tracés de Sepang, Istanbul ou Austin ont montré qu’il pouvait nous concocter des pistes sympathiques. Le délai apparaît néanmoins très court…

(5 commentaires)

  1. Wouah, en lisant « Interlagos » il y a un vieux neurone endormi depuis des années qui s’est réveillé, me rappelant soudainement la période Formula One ou Formula One 97 où je me garais à 90° au milieu de la piste juste après l’un des virages de la ligne presque droite, en essayant de faire le plus gros carton quand les autres voitures terminaient le tour 😀

  2. « On peut donc déjà prévoir une longue ligne droite suivie d’un gros freinage et d’un virage en angle droit. »

    Celle là je la met de côté en attendant le circuit, d’ailleurs je suis presque sur qu’il sera plat….behh j’aime pas cette news, c’est comme Zandvort, le circuit est sympas mais les F1 sont trop grosse pour ce circuit

  3. Pfff !!! Tous les circuits dessinés par la même personne, tous sans aucune personnalité et qui ne marqueront jamais les esprits, des circuits faits avec un générateur de virages façon jeu vidéo.
    Interlagos c’était quand même un tracé mythique ! Après pour l’insécurité en ville, c’était pas top là faut bien l’admettre…

  4. Souvenir de (feu) Jacarepagua, fin d’Interlagos, Bolsonaro, nouveau tracé, Tilke… C’est pas le genre de mots clés qui te préparent à une news super positive.

    Pourtant, si j’ai du mal à me réjouir de cette (triste) nouvelle aux justifications aussi brutales que fumeuses, l’histoire de la F1 est aussi agitée que la tectonique des plaques, et depuis sa création, ce petit monde lutte en permanence contre la notion même de stabilité, ennemie de l’évolutivité, de la compétitivité, et de la sécurité.

    Quitte à se renier en permanence en tournant dos aux raisons qui ont fait jadis sa gloire, et à oublier de se réinventer, un jour, un nouvel âge d’or. Faut dire qu’à 300 km/h, on s’éloigne encore plus vite du dernier…

  5. Faudra m’expliquer le coup de la dette à Sao Paulo, parce que pour le coup, c’est pire à Rio de Janeiro

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