Pour rappel, Goldman Sachs explore actuellement la possibilité d’ouvrir le capital de l’organisation qui gère les droits de la Formule 1 au nom du fonds CVC Capital Partners.
Le désengagement de CVC – par une introduction en bourse – pourrait atteindre 10 milliards de dollars. Formula One Group est actuellement la propriété de CVC (70%), JPMorgan (20%), le reste étant détenu par la galaxie Ecclestone (lui-même, famille et proches).
Mais cette solution n’a pas les faveurs des principaux acteurs de la F1. En Malaisie, la majorité des patrons des écuries a rejeté l’idée de s’impliquer dans cette introduction.
Dans le même temps, la Fédération Internationale de l’Automobile affirme que les discussions sont en cours avec les écuries et CVC pour la signature des nouveaux accords Concorde. La FIA, présidée par Jean Todt, se replace ainsi au coeur des discussions alors que les écuries craignent que CVC (et son représentant Bernie Ecclestone) ne prenne encore plus la main sur la discipline.
De son côté, Ecclestone affirme avoir fait signer la majorité des écuries. Interrogé par Autosport, Martin Whitmarsh (McLaren) souligne que tant que rien n’est signé de son coté, aucun nouvel accord ne lie son équipe au détenteur des droits.
Voilà qui va ouvrir un nouveau rapport de force en F1. Cyclique !
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Source : AFP / Bloomberg / Autosport