F1 – Bahreïn 2018 : présentation et sondage

Ce weekend, la Formule 1 est à Sakir, au coucher du soleil. Soleil, chaleur, sable, vent. Qui va gérer le mieux tous ces paramètres ?

Le circuit de Sakhir fut le tout premier à accueillir un Grand-Prix de Formule 1 au Moyen-Orient. C’était en 2004. Depuis, la F1 y retourne pour l’un des GP atypiques de la saison. Enfin presque tous les ans puisqu’en 2011 le GP a été annulé suite à des révoltes dans le pays.

Depuis 2014, le départ se déroulera à la tombée de la nuit. Cette année, c’est à 18h10 heure locale, 13 minutes après le coucher du soleil. La piste encore chaude, change de température et la luminosité se transforme au fil de la course. Autant de paramètres à prendre en compte. Le fait d’être dans le désert joue également beaucoup. Les moteurs vont souffrir !

Le circuit est l’un des (trop) nombreux dessinés par Herman Tilke. Ultraplat (moins d’un mètre de dénivelé !) il comporte 4 lignes droites dont deux se terminent en épingle. Est-ce que cela aidera à avoir plus de dépassements qu’en Australie ? Pas sûr. 5,4 km, deux zones DRS, 57 tours.

Actuellement, ils sont deux pilotes à avoir 3 victoires à Sakhir. Fernando Alonso (2 sur Renault, 1 sur Ferrari) et Sebastian Vettel (2 sur Red Bull et 1 sur Ferrari). Lewis Hamilton est à 2 victoires, comme Massa. Rosberg, Button et Schumacher comptent 1 victoire. Ferrari est l’équipe la plus victorieuse avec 5 victoires en 13 épreuves. La dernière étant l’an dernier avec Vettel.

La hiérarchie de l’Australie bouleversée ?

En Australie, Mercedes et Hamilton semblaient avoir la mainmise sur le GP quand une voiture de sécurité virtuelle a permis à Vettel et Ferrari de passer devant et l’emporter. Pourtant, Mercedes assure avoir de la marge et avoir commis une erreur sur le calcul de la marge de sécurité pour ne pas se faire passer par Ferrari.

Il faut dire que la démonstration en qualification a été marquante. Un gouffre, d’un coup d’un seul, entre Hamilton et les « autres ». L’an dernier, Ferrari et Vettel avaient eu la stratégie gagnante. Rebelote cette année ? Seulement 5 polemen ont remporté la victoire à Bahreïn. 5/13 !

Après, l’intéressant sera de voir comment Räikkönen va réagir, lui qui se voyait déjà l’emporter ou au moins faire mieux que 3ème. Mais, également comment vont se comporter les Red Bull qui ont semblé en forme en Australie.

La bataille du milieu

Idem pour les suivants. La déconvenue de Force India va-t-elle continuer ou n’était-ce dû qu’au package « trop nouveau » comme l’a indiqué l’écurie ? McLaren et Renault ont été les « meilleures des autres ». Et à Bahreïn ? Les Haas ont été jugées conformes au règlement cette semaine après avoir été attaquées par Force India qui les trouve trop ressemblante à la Ferrari de 2017. En Australie, ils ont laissé de très gros points partir lors des changements de pneus. Vont-ils pouvoir être encore dans le sillage des Red Bull ?

Evidemment, on regardera également les Williams qui n’y étaient pas du tout en Australie, Sauber qui a su profiter des événements de course pour remonter à la 13ème place avec Leclerc, et Toro Rosso qui entame déjà son capital pièces du moteur Honda.

Pour revenir sur le sondage du GP d’Australie, une majorité voyait Hamilton l’emporter (quasi le double de votes pour Vettel). Verstappen était aussi l’un de vos favoris mais un tête à queue à ruiné ses chances de podium. Rendez-vous à Bahreïn dimanche à 17h10 (heure de Paris) ?

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Illustration : F1

(4 commentaires)

  1. vu l’écart en Australie, je pense à Hamilton et Mercedes. d’autant qu’ils semblent avoir une auto fiable.

  2. Hamilton est imbattable en qualif. grâce à son talent bien sûr mais aussi à un moteur Mercedes sur vitaminé … que l’équipe semble vouloir surprotéger en course.
    Alors,bis repetita ? A Hamilton la pôle à Vettel la victoire et soyons fou … un podium pour Grosjean !

    1. Mercedes ne surprotégeait pas son moteur en course, au point de devenir moins performante que la Ferrari.

      il est quasiment impossible de doubler en Australie
      lignes droites courtes, voiture large, beaucoup de grip mécanique avec les pneus larges, beaucoup de grip aéro (et donc impossible de rouler près pour le suivant)…. On voyait que Hamilton remontait comme un boulet de canon, prenant 1/2s sur une portion de la course, avant de caler lorsqu’il était en dessous de la seconde d’écart…

      il y a eu 5 dépassements cette années (et 6 l’année dernière). Pourtant, avec Bottas partant 15eme, ce dernier aurait pu faire 6-7 dépassements à lui seul avec les Force India, Williams, Renault et McLaren devant lui… Mais l’Australie, c’est presque comme à Monaco: sauf à rouler dans une « gipitou », sinon celui qui est devant reste devant…

      1. @Wizz : en fait quand Hamilton était devant, Mercedes ne lui a fait prendre « que » 13 secondes d’avance (un truc du genre) pensant être à l’abris d’une voiture de sécurité. Sauf que pas d’une virtuelle…(qui impose une allure de VS partout où on est, sans regroupement.
        Une fois derrière, oui, peine perdue de tenter quoi que ce soit avec les voitures qui sont trop dépendantes de la « qualité de l’air ».

        Mais s’ils n’avaient pas voulu à tout prix « protéger » (ou surprotéger) le moteur (qui doit faire 7 GP !!!) Hamilton aurait eu 20, 25 secondes, plus ?

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