F1 Australie 2025 qualifications : Norris comme en 40

Crédits McLaren F1

La saison 2025 de F1 en Australie pourrait débuter comme la saison 2024 s’est terminé : McLaren devant avec Norris devant Piastri. En Australie, après des qualifications à surprises, ce sont les Papaya qui dominent et signent la première ligne. Mais, la course demain devrait être sous la pluie !

Avant-propos

C’est enfin le début de la saison aux antipodes comme on dit (même si l’Australie n’est pas exactement les antipodes de la France métropolitaine NDLA). La Formule 1 reprend ses droits après la pause hivernale. On va enfin savoir qui a bien travaillé pendant cette pause et revient avec une monoplace 2025 capable de gagner des course, de faire des podiums, ou va se trainer en fond de grille toute l’année.

Dans les mouvements de l’intersaison, il y a Adrian Newey chez Aston Martin. Red Bull ne l’a pas laissé partir suffisamment tôt pour qu’il influe officiellement sur la monoplace du début de saison. Son effet devrait se voir pleinement en 2026. Mais qui sait s’il ne fera pas évoluer dans la bonne direction la voiture de cette année.

Hamilton est chez Ferrari et l’attente est forte. Mais il doit s’habituer à une nouvelle écurie, une nouvelle voiture différente de la Mercedes dans sa philosophie, etc. On n’attend pas des miracles au début de saison. Sainz est chez Williams désormais. Pour l’Espagnol, cela pourrait être une opportunité de se montrer face à un pilote réputé, Alex Albon, dans une voiture de milieu de tableau. Ocon est désormais chez Haas, Hülkenberg chez Sauber (futur Audi). Lawson est passé dans l’écurie 1e, Red Bull.

Plein de petits jeunes

Les rookies de cette année : Jack Doohan (Alpine), Olie Bearman (Haas), Gabriel Bortoleto (Sauber), Kimi Antonelli (Mercedes) et Isaak Hadjar chez Racing Bull. Trois français en F1, 5 rookies (oui Bearman et Doohan sont considérés comme rookies), McLaren et Norris favorites…pfiou !

Les petits jeunes ont la pression. Antonelli déjà chez Mercedes. L’écurie s’est précipité pour ne pas le laisser partir ailleurs. Maintenant il va falloir se montrer patient. Souvenez-vous de Verstappen et Red Bull, il a fallu du temps. Bearman a aussi la pression même s’il est chez Haas. D’ailleurs pour lui, cela commence mal puisqu’il a plié sa voiture en EL1, passé les essais libres #2 au garage et planté sa voiture dans les graviers en EL#3. Très peu de temps en piste. A noter que Lawson a connu un souci moteur (déjà ?) et n’a pas pu faire beaucoup de tours en EL#3 non plus.

Doohan sait que Colapinto attend pour lui piquer son baquet chez Alpine. Bortoleto est peut-être celui sans pression autre que celle de la F1. Il est dans la « pire équipe » qui attend Audi en 2026.

Dans les simulations après les essais, on a McLaren en tête devant Ferrari et Red Bull en qualification. En course ce serait plus serré. Mais la pluie est attende demain de toute manière. Red Bull et Mercedes seraient un cran en retrait. Voilà le top 4. Williams pourrait être la 5e force du plateau, surprise ! A l’opposé, Sauber et Haas semblent hors de rythme.

Q1 – Des « top runners » dans le dur

Olie Bearman revient aux stands sans avoir bouclé de tours. Visiblement la 4e ne passe pas. Boîte dans le sac. Des débuts cauchemardesques. Doohan signe un temps de référence très vite effacé par les suivants. Russell a décidé de faire une sortie en pneus médiums quand les autres sont déjà en tendres. Et le « vieux » taureau des Asturies se rappelle au souvenir des petits jeunes : Alonso se hisse en 1er temps provisoire : 1:16.546.

Leclerc améliore ce temps. Et Norris règle tout le monde à 5 dixièmes devant : 1:16.003. Piastri se range derrière son chef de file. Voilà déjà les McLaren en duo, devant. 2025 sera-t-elle l’année de Norris ? Sauf si Piastri a un « déclic » pour trouver quelques centièmes de moins à chaque courses. Verstappen est à 15 millièmes de Norris. Petite surprise de début de qualifications.

Alonso allume tout en violet. On attend un gros temps. Mais il prend des graviers dans le 12e virage et n’est « que » 5e. Au-delà de la 8e place, personne n’est à l’abris tant les écarts sont faibles. 14e temps pour Antonelli ? Il prend 5 dixièmes par rapport à Russell qui est en mediums ! Il a cumulé plusieurs « boulettes » sur son tour. Surtout on dirait que sa Mercedes est affaissée. Alors qu’il reste 5 minutes dans cette Q1, on a dont les McLaren de Norris et Piastri qui font un sandwich de Verstappen et Leclerc. 150 millièmes pour les 4. Derrière on trouve Alonso, Russell, Hamilton, Sainz, Albon et Stroll pour le top 10. Hadjar est 11e.

Bom dia Gabriel Bortoleto

Lawson se bat avec la voiture et surconduit. Cela se voit avec des petits chassés de l’arrière mais surtout avec un freinage tardif et un passage dans l’herbe. Lawson est éliminé à priori ! On va attendre la fin du chrono mais c’est mal parti. Antonelli remonte 10e. Gasly 8e, cela devrait passer. Hadjar 9. Doohan repousse Gasly, 8e. Les Alpine devraient passer. Pour Sainz c’est tendu, 12e et il descend. Pour Ocon c’est rappé, la Haas est bien plus lente que la Sauber pour le moment. AÏe !

Et Bortoleto se qualifie pour la Q2 ! Voilà la petite sensation de cette qualification ! Il repousse Antonelli dans la zone rouge. Champion F3 2023, Champion F2 2024, le Brésilien n’arrive pas dans une écurie de pointe par un mauvais alignement des planètes. Mais il qualifie sa Sauber et surtout bat Hülkenberg jugé comme un bon maître étalon.

Sont éliminés : Antonelli, Hülkenberg, Lason, Ocon et Bearman

Q2 – Qui pour arrêter les McLaren ?

Russell a sans doute fait une bonne opération tactique en utilisant des pneus mediums et pas tendres pour sa Q1. A voir. Verstappen a l’air rapide. Ah ! Il se bat avec la chicane rapide. 1:15.688 ! Il améliore de 4 dixièmes son temps. Leclerc est « loin » derrière à 150 millièmes. Evidemment on n’est qu’en Q2. Hamilton signe le 3e temps provisoire. Russell est rapide et se place 2e à 110 millièmes. Sainz est juste derrière Hamilton mais se fait régler par Albon 4e. Norris efface Verstappen et prend la tête provisoire. Norris est à 88 millièmes. 1:45.468 pour le meilleur temps provisoire.

Etrangementn Alonso qui était sur un bon tour rentre au stand. Tiens, Mercedes a trouvé pourquoi la voiture d’Antonelli était si basse. En fait c’est l’avant du fond plat qui a cassé sur un vibreur et trainait. Pas simple d’aller vite c’est vrai. Tsunoda se hisse en 6e position derrière Leclerc mais devant Albon. A 6 minutes de la fin de cette Q2, Doohan et Alonso n’ont pas encore de temps.

Ne pas martyriser ses pneus arrière

5 et 6 pour Leclerc et Hamilton. Le dernier secteur est mauvais pour les deux. Pas simple d’avoir une voiture excellente partout. Surtout il faut maintenir les pneus dans leur fenêtre de fonctionnement et visiblement, comme la Red Bull, la Ferrari maltraite les pneus arrière qui ne tiennent pas dans la dernière partie.

A 3 minutes, c’est l’embouteillage à la sortie des stands ! Hamilton en toupie ! Ca risque d’être tendu pour passer en Q3. Mais sa toupie provoque un drapeau jaune. En fait, l’arrière a commencé à souffrir et les pneus ont perdu en grip. Classique par rapport à ce que l’on voit depuis le début du weekend ici. Hadjar en passe pas. 11e. Albon passe. Sainz, Tsunoda aussi, Piastri idem. On attend Alonso ! NON ! 12e seulement. Gasly passe en Q3. Ce fut une dernière minute folle.

Sont éliminés : Hadjar, Alonso, Stroll, Doohan et Bortoleto. Pour Hadjar, cela se joue à 6 centièmes de ne pas connaître sa 1e Q3. Il est à 160 millièmes de Tsunoda. Doohan n’a pas vraiment eu de chance avec le drapeau jaune de Hamilton. A voir sur les prochaines qualifications.

Q3 – La baffe pour Ferrari

Piastri était bien parti sur son premier tour mais est trop gourmand sur le dernier freinage ! 1:16.147 ce n’est pas bon. Norris fait mieux. Mais son temps est effacé. Limites de piste visiblement au virage 4. Leclerc signe le meilleur temps provisoire. Mais Russell le bat de 6 centièmes. Et qui sort du bois ? Verstappen ! 1:15.671 pour le quadruple champions du monde. Mais il a fait une erreur. Dommage, il aurait pu mettre un peu plus la pression sur les McLaren.

Après une première salve de tours, on a Verstappen, Russell, Leclerc, Piastri, Albon, Tsunoda, Hamilton, Gasly, Sainz et Norris (sans temps).

Piastri en pole provisoire pour 5 dixièmes de mieux sur Verstappen ! Mais c’est évidemment sans compter sur Norris qui cette fois ne fait pas d’erreur. Pole provisoire pour Norris pour 84 millièmes sur Piastri. Cela débute idéalement pour McLaren après le titre de 2024.

Derrière Verstappen limite la casse à la 3e place devant Russell et un épatant Tsunoda ! Oui, une Racing Bull dans le top 5. Albon place la Williams 6e. La douche froide est pour Ferrari et ses pneus arrière. Y a du taffe à Maranello. Leclerc est 7e à 659 millièmes de la pole. Une baffe. Hamilton est juste derrière à la 8e place, devant Gasly et Sainz. La saison 2025 de Formule 1 est lancée !

Classement des qualifications du Grand Prix d’Australie 2025

PositionPiloteEcurie
1Lando NorrisMcLaren
2Oscar PiastriMcLaren
3Max VerstappenRed Bull Racing
4George RussellMercedes
5Yuki TsunodaRacing Bulls
6Alexander AlbonWilliams
7Charles LeclercFerrari
8Lewis HamiltonFerrari
9Pierre GaslyAlpine
10Carlos SainzWilliams
11Isack HadjarRacing Bulls
12Fernando AlonsoAston Martin
13Lance StrollAston Martin
14Jack DoohanAlpineAlpine
15Gabriel BortoletoKick Sauber
16Andrea Kimi AntonelliMercedes
17Nico HulkenbergKick Sauber
18Liam LawsonRed Bull Racing
19Esteban OconHaas F1 Team
20Oliver BearmanHaas F1 Team

(3 commentaires)

    1. Ils ne les « bouffent » pas en 1 tour.

      Un pneu de F1 a en gros 2 ou 3 tours de « prime » ensuite il y a de 10 à 30 tours (selon la tendreté) où il a ses performances normales, avant de s’effondrer.

      Le principe de la qualif c’est de mettre le pneu en conditions optimales sur le ou les tours de sortie, sans le brusquer. Si on le brusque on peut le surchauffer. Si on ne le chauffe pas assez, il ne collera pas.

      Mais, les pneus avant et arrière ne chauffent pas de la même façon. Donc le talent des pilotes, et des ingés, c’est de faire chauffer l’avant et l’arrière en même temps.

      Depuis des années, Mercedes réussissait à faire cela. Puis Red Bull y est arrivé, Mercedes se fourvoyant dans ses concepts. Là, McLaren a trouvé comment mettre les 4 pneus en fonctionnement en qualifs.

      Ce weekend, Ferrari a un souci pour faire fonctionner l’arrière. Ils surchauffent les gommes. Or un pneu qui surchauffe patine comme un pneu froid. C’est ce qui fait d’ailleurs que Hamilton fait un tête-à-queue. Certains pilotes, comme ceux de Ferrari par exemple, on fait 1 tour rapide, ralenti 1 tour, puis refait 1 tour car les pneus en avaient encore dans la gomme.

      Bref, la F1 à la papa c’est fini depuis un bout de temps. Le temps où on attaquait en mettant la bagnole en travers. Désormais il faut régler quasiment tour après tout la balance de freinage avant-arrière, jouer de l’accélérateur et du frein en plein virage pour faire « pivoter » la voiture, mais si on pivote, on chauffe l’arrière… savoir ralentir à certains moments pour laisser les pneus dans la bonne fenêtre (ralentir pour aller plus vite….).

      Là c’était les qualifs…en course le truc est encore différent puisque même si on peut mettre les pneus dans la fenêtre optimale sur un tour, sur 15 ce n’est pas sûr. Surtout que demain, il pleuvra…

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