Esthétiquement, cette STR14 revêt la même livrée que l’an dernier peu ou prou. C’est la version sans sucre de la boisson de la maison mère. A l’avant, on retrouve l’aileron simplifié auquel il faudra s’habituer. Adieu les vagues et les cascades de plans, les côtés de l’aileron doivent désormais être d’un seul tenant et « presque » droit. Le bas du museau a des fentes « à la McLaren ».
Quelle position dans la hiérarchie ?
Les pontons sont très remontés. Solution lancée par Ferrari, elle est à la mode dans le paddock. De face, on voit bien les différents plans pour encadrer les entrées d’air latérales. On notera le retour d’une bosse au niveau des attaches de suspension avant (avec un duct juste devant). De côté, les « barge boards » (les panneaux de carbone qui dirigent le flux aérodynamique) sont réglementairement plus bas et positionnés plus en avant. Ils sont terminés par des sortes de griffes.
Les pontons et le capot sont très proches du moteur et des radiateurs visiblement. Cela fait des « vagues » et se ressert très fort derrière le moteur Honda. Evidemment, il faudra voir en réalité ce que cela donne. La Toro Rosso STR14 sera aux mains de Daniil Kvyat, l’ex-banni de RedBull, et Alexander Albion, pilote thaïlando-britannique qui court pour la Thaïlande.
on pourrait presque croire que c’est une livrée nationale ! Jolie à défaut d’être originale.