Toro Rosso ne remportera certainement pas de course cette année mais va décrocher au moins deux records, celui du pilote le plus jeune en GP avec Max Verstappen (17 ans 5 mois 15 jours pour le 1er GP) et celui de la paire de pilote la plus jeune avec son coéquipier Carlos Sainz Junior qui aura alors 20 ans 6 mois et 14 jours.
En attendant, l’écurie dévoile sa nouvelle monoplace, la STR10. 10 comme la 10 ème saison de l’écurie soeur ainée de Red Bull Racing et pouponnière de la filière. La STR10 change beaucoup de sa devancière. Le nez tout d’abord est assez semblable à la solution adoptée par Ferrari pour la SF15T ou la McLaren-Honda MP4-30, e n se prolongeant largement au delà de l’aileron. Il porte les extensions de caméras (obligatoires) un peu à la manière de la Mercedes. Ces supports sont utilisés par les écuries pour l’aérodynamique de la voiture.
Les pontons sont relativement étroits mais se referment assez vite (a-t-on travaillé sur la compacité chez Renault ?). Par précaution explique-t-on du coté de Toro Rosso, l’arrière est très évasé pour évacuer un maximum de chaleur et permettre aux pilotes de rapidement accumuler les tours. La voiture devrait changer de package aérodynamique pour le traditionnel retour en Europe où elle recevra un aileron avant et arrière modifié ainsi qu’un capot plus « serré ».
Mais c’est surtout l’énorme prise d’air supérieure que l’on remarque. Elle est même quadruple puisque aux 2 entrée contenues dans la « cheminée », se rajoutent deux entrées sur les cotés de ces 2 là. Ces entrées permettent d’alimenter le bloc thermique, mais aussi de refroidir le turbo (pour les deux entrées principales) et sans doute des éléments sensibles du power unit Renault. Coté livrée, celle-ci évolue tout en conservant l’esprit des livrées Toro Rosso.
Illustration : Toro Rosso