Et pour le coup, l’explication est plutôt étrange. En effet Pirelli affirme que le pneumatique était une gomme de développement entièrement conçue par informatique et qui faisait là ses grands débuts. Le souci est que la F1 va vite…et que mettre un pneumatique qui n’a jamais été testé semble un peu léger. Quand Michelin a sorti les pneus de la DeltaWing (eux aussi 100% développés sur ordinateur), Marino Franchitti était au courant et avait pour consigne de rouler « doucement ».
Nico Rosberg a vite ébruité l’incident via le réseau social Twitter (et en off a aussi expliqué qu’il pouvait aller changer de combinaison) mais bizarrement ce twit a été effacé promptement à la demande officielle de Pirelli, relayé par Mercedes. Trop tard, l’information circulait déjà. L’écurie remballe par ailleurs ses affaires, la voiture ayant été sérieusement endommagée dans l’accident. Pirelli de son coté déclare que le pneumatique incriminé ne sera pas utilisé l’an prochain.
Après les épisodes explosifs calamiteux de cette saison qui ont eu leur paroxysme en Angleterre amenant un retour aux pneus de 2013, l’image de Pirelli est sacrément écornée. Ce nouvel épisode ne devrait pas aider non plus. Pourquoi avoir donc pris un tel risque serait-on tenté de dire ?
Photo : Formula 1 (Hamilton avec un pneu explosé au GP de Silverstone 2013)