Les pilotes de F1 retraités ont parfois des occupations étonantes, loin de la gestion d’écurie ou le management de la progéniture. Le regretté Johnny Servoz-Gavin jouait les manouches; Jackie Stewart est homme de RP pour Moet&Chandon, Good Year et RBS; Niki Lauda a une nouvelle compagnie aérienne, Air Niki; Jacques Lafite est plante verte sur TF1; Willy T. Ribbs est devenu tireur sportif; Andrea De Cesaris est devenu surfeur pro; Jean Alesi et Jarno Trulli font du vin (chacun de leur côté) et donc, Raul Boesel est… DJ.
Raul Boesel a eu une carrière difficile. Comme d’autres, il a débarqué avec ses valises en Grande-Bretagne, récoltant de beaux résultats en Formule Ford, puis en F3. Puis il y eu la F1 avec une March et une Ligier (ci-dessous) à la dérive. Difficile d’exister médiatiquement alors que Fittipaldi, Piquet et bientôt Senna monopolisent les médias.
Boesel tentera de rebondir aux Etats-Unis. Paradoxalement, c’est en Europe qu’il décrochera son unique titre, en sport-prototype, avec Jaguar en 1987. En CART, puis en IRL, en une quinzaine d’années de présence, le bilan sera modeste. Il touchera le fond lorsqu’il pilotera la dernière Eagle/Toyota, en 1999 (ci-dessous.)
Avec le millénaire, après une ultime tentative à Indianapolis, on l’avait perdu de vue ensuite. Le voici de retour. Le site de son manager dit qu’il est passé « des RPM aux BPM », du Global Gathering anglais à Ibiza. En plus, les photos donnent carrément envie de l’embaucher!
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