Super GT 2015 – 8 : Quintarelli, Matsuda et la Nissan GT-R champions pour la seconde année consécutive à Motegi

La dernière manche de la saison à Motegi, un sprint de 250 km où tous les lests de pénalités sont enlevés, était d’autant plus attendue que pas moins de six équipages étaient toujours capables d’être titrés, les meilleures chances concernant la Nissan GT-R Calsonic Impul n012 de Joao Paolo de Oliveira et Hironobu Yasuda d’un côté et la Nissan GT-R Motul Autech Nismo de Ronnie Quintarelli et Tsugio Matsuda, les champions en titre, de l’autre. Celle qui terminerait devant l’autre serait championne.

Le duel de la voiture bleue contre la voiture rouge, une très belle affiche, était très attendu d’autant que les enjeux étaient importants dans chaque camp : premier titre à aller chercher pour la célèbre GT-R Calsonic no12 depuis 20 ans malgré les années passées depuis aux avants-postes, contre un second titre consécutif possible pour la GT-R officielle Nismo en plus d’une quatrième couronne potentielle pour Quintarelli. Et pour compléter le tableau, un duel de manufacturiers également entre Bridgestone pour la bleue et Michelin pour la rouge… La tension était à son comble en arrivant sur le circuit nordiste.

Qualifications

Le temps s’avérait maussade toute la journée de samedi à Motegi, et les séances libres comme qualificatives se déroulaient sous la pluie.

GT500

Surprise lors de la Q1, les Nissan GT-R étaient à la peine et en particulier la no1, prétendante au titre, que Tsugio Matsuda ne pouvait placer plus haut que la 12ème position, un obstacle de taille dans la conquête du championnat. La seule rescapée des Nissan à passer en Q2 était justement la no12, en tête du championnat grâce à un. Le meilleur temps de la Q1, et le meilleur temps de la journée de loin, était l’oeuvre de Bertrand Baguette sur la Honda NSX Concept Epson-Nakajima no64, avec 3 dixièmes de mieux que la Lexus RCF Zent no38 de Hirohaki Ishiura qui menait la meute des Lexus RC F très en verve.

En Q2, sous une pluie qui s’intensifiait, la NSX no64 faisaient une nouvelle fois merveille pour Daisuke Nakajima mais pas suffisamment pour se protéger de Hirakawa sur la Lexus RC F Keeper-TOM’S no37 qui lui soufflait la pole position. Izawa sur la NSX Raybrig no100 devant James Rossiter sur la Lexus Petronas TOM’S no36 remplissaient la seconde ligne, et JP Oliveira sur la GT-R no12, bien placée par rapport à son adversaire direct, était aux côtés de la Lexus Zent RC F no38.

GT300

Les deux hybrides de la grille de GT300, qui disputaient là leur dernière course, étaient particulièrement en verve, et la Toyota Prius apr no31 aux mains de Yuichi Nakayama signait le meilleur temps de la Q1 devant la Honda CR-Z no55 de Shinichi Takagi. Dans la seconde session, on était parti pour un nouveau duel entre les deux mais Kobayashi sur la CR-Z partait à la faute et ne pouvait réussir de temps significatif. Koki Saga sur la Prius pouvait ainsi décrocher la pole sans souci majeur, devant les deux Mercedes SLS GT3 no11 Gainer Tanax et no0 Hatsune Miku. Le champion 2013 déjà connu, André Couto, il restait à désigner le team champion. Ce sont les deux Nissan GT-R GT3 no10 Gainer Tanax et no3 B-MAX NDDP qui pouvaient encore y prétendre et la no10 prenait un avantage psychologique important avec le 8ème temps alors que Kazuki Hoshino n’avait pas pu dépasser la Q1 et devait se contenter de la 15ème position.

Course

Après une séance libre disputée sous la pluie le dimanche matin, tout le monde espérait une après-midi ensoleillée mais le ciel se faisait farceur et une petite averse tombait juste quelques minutes avant le départ, histoire de compliquer les choix de pneus… Malgré quelques tours un peu acrobatiques au départ, la piste séchait dans la première moitié de l’épreuve et la course se terminait sur le sec.

GT500

Andrea Caldarelli prenait la tête dès le feu vert suivi comme son ombre par un Bertrand Baguette très à l’aise dans les conditions de piste piégeuses de ce début de course. Contrairement à l’année 2014, James Rossiter et JP de Oliveira ne s’accrochaient pas dans le premier tour et se faisaient même passer rapidement tous les deux par Yuji Tachikawa sur la Lexus RC F Zent. Rossiter n’allait pas très loin, victime d’un problème mécanique dans les premières boucles.

Les positions en tête de l’épreuve restaient figées pendant la première partie de l’épreuve et l’attention se reportait sur Ronnie Quintarelli qui remontait une à une les voitures concurrentes pour se retrouver bientôt septième derrière Oliveira, l’écart entre les deux hommes diminuant petit à petit et le combat mano a mano pour le titre se rapprochant…

La décision allait se faire au moment des ravitaillements que les voitures de tête entreprenaient les unes après les autres, sauf Bertrand Baguette sur la NSX Nakajima qui retardait au maximum le sien. Des deux prétendants au titre c’est Oliveira qui s’arrêtait le premier, et Quintarelli en profitait pour hausser le rythme avant de s’arrêter à son tour. Le travail remarquable des mécaniciens de Nismo permettaient à Matsuda qui l’avait remplacé de repartir très vite, devant Izawa sur la Honda no100 et surtout Yasuda sur la GT-R Impul. Malgré ses pneus froids, Tsugio Matsuda faisait usage de toute son expérience et réussissait à se maintenir devant les deux hommes. Les circonstances lui étaient favorables puisque c’est à ce moment qu’un accrochage entre la McLaren MP4-12C no9 et Motoyama sur la GT-R no46, qui y perdait son capot arrière, envoyait le safety car en piste.

Ce safety car faisait par contre une victime, Baguette sur la NSX no64 alors en tête mais qui n’avait pas encore ravitaillé. Le pilote belge devait alors le faire sous le régime de la voiture de sécurité et la Honda Epson no64 perdait toute chance de bien figurer. Un coup de malchance de plus pour l’équipe Nakajima qui s’est cette saison montrée à son avantage à plusieurs reprises sans pouvoir en retirer les fruits. Au redépart, les quatre voitures de tête étaient resserrées en une poignée de secondes : Hirakawa sur la Lexus KeePer TOM’S no37, Matsuda sur la GT-R Nismo no1, Izawa sur la Honda Raybrig no100 et Yasuda sur la GT-R Impul no12, alors qu’Ishiura sur la Lexus Zent no38 faisait une longue excursion dans le gravier derrière le quatuor.

La fin de course allait être haletante. Matsuda profitait d’un attardé pour passer en tête, y restait quelques tours avant qu’Hirakawa ne reprenne son bien en donnant une petite tape à Matsuda au passage, les quatre voitures de tête se faufilant de façon époustouflante dans le trafic. Assuré du titre si les positions en restaient là, Matsuda ne tentait pas le diable et se maintenait en seconde position alors que Yasuda ne pouvait aller le chercher.

Hirakawa franchissait la ligne d’arrivée en tête devant Matsuda et Izawa. La victoire de Caldarelli et Hirakawa, leur seconde de la saison, se trouvait éclipsée par le titre de champion de l’équipage Nismo.

GT300

La Toyota Prius apr no31 avait dominé les essais. Elle dominait de même la course en s’envolant dès le départ pour une course en solitaire sans histoire jusqu’à l’intervention du safety car. Comme Baguette sur la NSX, Saga se retrouvait pris au piège en ne s’étant pas arrêté assez vite et devait effectuer son arrêt pendant que toutes les voitures de la catégorie lui passaient devant…

Une chape de plomb s’abattait sur le stand apr jusqu’à ce que quelqu’un s’aperçoive qu’en fait la quasi-totalité du plateau avait un tour de retard et que la Prius était en fait quatrième ! Nakayama, ayant pris la suite de Koki Saga, repartait à l’attaque le couteau entre les dents et parvenait à repasser les trois voitures devant lui, reprenant la tête à temps pour passer victorieux sous le drapeau à damiers devant les Mercedes SLS Gainer et Hatsune Miku, conformément à l’ordre des essais.

Pendant ce temps la lutte pour le titre par équipe avait tourné court rapidement, la GT-R B-Max no3 était éliminée suite à un accrochage dans le premier tour. André Couto et Katsumasa Chiyo n’avaient qu’à dérouler gentiment jusqu’à l’arrivée que l’équipage de la GT-R GT3 Gainer Tanax no10 franchissait en sixième position.

Même s’il n’a pas pu partager le titre pilotes avec son équipier André Couto du fait de deux courses manquées à cause de ses obligation en Blancpain, Katsumasa Chiyo termine second au championnat et peut légitimement revendiquer le titre de vainqueur moral. C’est une fantastique saison pour le sympathique pilote japonais qui a mis à son palmarès en 2015 les 12 heures de Bathurst et le titre en Blancpain Endurance GT en plus de sa très belle année en GT300. Y aura-t-il un baquet en GT500 au bout de tous ces résultats ? Un test pour le moins…

Analyse

Le nouveau titre de Nismo marque une saison largement dominée par Nissan qui obtient les deux premières places du championnat en GT500 et le titre en GT300, avec deux doublés dans les deux catégories en huit courses, sachant que trois des quatre GT-R ont signé au moins une victoire… Les Lexus RC F, souvent plus rapides en qualification, n’auront pu tenir la comparaison en course, pas plus que les Honda qui ont été inconstantes.

Il convient également de saluer Michelin qui équipe la voiture championne et qui obtient son quatrième titre en cinq saisons depuis son arrivée en GT500 en 2009. C’est une remarquable statistique et des titres obtenus de haute lutte face à une concurrence très relevée, Bridgestone, Yokohama Advan et Dunlop. La même statistique s’applique à Ronnie Quintarelli, cheville ouvrière de ces quatre titres. Le pilote italien a fait toute sa carrière au Japon, et il est parfaitement intégré, parlant couramment la langue et installé avec sa famille. De ce fait il n’est pas suffisamment connu en Europe et c’est dommage car il est du niveau des tous meilleurs pilotes du WEC dont beaucoup l’ont côtoyé en Super GT. Pilote sûr et rapide, avec cette sympathie pour la mécanique qui fait les grands de l’endurance, il est parti pour se forger un palmarès de légende en Super GT. Déjà seul à avoir obtenu quatre titres, qui plus est dans un délai très court, il ne fait aucun doute qu’il va continuer dans la même veine. Son coéquipier Tsugio Matsuda, avec qui il s’entend bien, est lui l’un des très rares pilotes à avoir deux titres de Super GT et deux titres en Formula Nippon.

Du côté d’Impul on doit par contre en avoir gros sur le coeur. L’équipage de la GT-R bleue n’a pas commis d’erreur cette année, a fait la course en tête jusqu’à la fin et échoue sur le fil comme la saison dernière. Les vingt ans du dernier titre sont désormais trop loin et l’écurie d’Hoshino-san mérite de recevoir à nouveau la couronne, mais ce ne sera pas pour cette année. Il aura manqué une victoire à Oliveira et Matsuda pour se mettre hors d’atteinte. Parmi les autres déceptions, les deux voitures TOM’S n’ont pas réussi à être suffisamment régulières et les deux victoires de la no37 et celle de la no36 n’auront pas suffi à compensé les zéro points trop nombreux. La Lexus a semblé nettement plus sensible au lest réglementaire que les Nissan, ceci expliquant cela.

En GT3, le titre d’André Couto fait plaisir à tout le monde. Le pilote de Macau est un fidèle de la série, ayant piloté toutes sortes d’autos en GT500 et en GT300 et cette saison a été la bonne, grâce à une bonne combinaison entre la GT3 la plus rapide cette saison, la Nissan GT-R GT3, et les gomme Dunlop particulièrement bien adaptées à la Nissan. La Prius termine seconde du championnat avant de tirer sa révérence, comme la CR-Z. Les deux voitures hybrides à moteur central seront à la retraite la saison prochaine, remplacées par on ne sait pas encore quoi, mais sans motorisation hybride. Même s’il fallait tout l’appui des deux constructeurs respectifs pour que les voitures marchent, elle représentaient une expérimentation intéressante.

A noter également le titre de champion obtenu par le jeune Sho Tsuboi pour la première saison de F4 japonaise, organisée par la GT Association et disputée en ouverture des courses de Super GT. La grille a fait le plein d’inscriptions d’entrée et la jeune garde du sport auto japonais s’y est escrimée avec beaucoup d’enthousiasme. La nouvelle série est d’ores et déjà une étape incontournable dans le parcours des aspirants champions entre le kart et la F3.

Crédit photos : Yuji Shimizu/le blog auto et PLR/le blog auto

Twing Ring Motegi – 250 km

GT500

Po No Machine Driver Laps Best Lap Diff.(km/h) Tire WH
1 37 KeePer TOM’S RC F

LEXUS RC F / RI4AG

Andrea Caldarelli

Ryo Hirakawa

53 1’41.759 1:43’10.687 BS
2 1 MOTUL AUTECH GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A

Tsugio Matsuda

Ronnie Quintarelli

53 1’41.606 0.591 MI
3 100 RAYBRIG NSX CONCEPT-GT

Honda NSX CONCEPT-GT / HR-414E

Naoki Yamamoto

Takuya Izawa

53 1’41.531 1.389 BS
4 12 CALSONIC IMPUL GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A

Hironobu Yasuda

J.P.L.De Oliveira

53 1’41.654 1.63 BS
5 38 ZENT CERUMO RC F

LEXUS RC F / RI4AG

Yuji Tachikawa

Hiroaki Ishiura

53 1’41.523 3.112 BS
6 39 DENSO KOBELCO SARD RC F

LEXUS RC F / RI4AG

Kohei Hirate

Heikki Kovalainen

53 1’41.884 4.375 BS
7 15 Drago Modulo NSX CONCEPT-GT

Honda NSX CONCEPT-GT / HR-414E

Takashi Kogure

Oliver Turvey

53 1’41.574 10.49 BS
8 17 KEIHIN NSX CONCEPT-GT

Honda NSX CONCEPT-GT / HR-414E

Koudai Tsukakoshi

Hideki Mutoh

53 1’41.685 1’33.028 BS
9 6 ENEOS SUSTINA RC F

LEXUS RC F / RI4AG

Kazuya Oshima

Yuji Kunimoto

53 1’41.461 1’39.104 BS
10 19 WedsSport ADVAN RC F

LEXUS RC F / RI4AG

Juichi Wakisaka

Yuhi Sekiguchi

52 1’41.384 1Lap YH
11 8 ARTA NSX CONCEPT-GT

Honda NSX CONCEPT-GT / HR-414E

Kosuke Matsuura

Tomoki Nojiri

52 1’41.833 1Lap BS
12 24 D’station ADVAN GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A

Daiki Sasaki

Michael Krumm

52 1’41.569 1Lap YH
13 64 Epson NSX CONCEPT-GT

Honda NSX CONCEPT-GT / HR-414E

Daisuke Nakajima

Bertrand Baguette

51 1’42.235 2Laps DL
46 S Road MOLA GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A

Satoshi Motoyama

Masataka Yanagida

25 1’44.277 28Laps MI
36 PETRONAS TOM’S RC F

LEXUS RC F / RI4AG

Daisuke Ito

James Rossiter

10 1’50.034 43Laps BS

GT300

Po No Machine Driver Laps Best Lap Diff.(km/h) Tire WH
1 31 TOYOTA PRIUS apr GT

TOYOTA PRIUS / RV8K

Koki Saga

Yuichi Nakayama

50 1’49.434 1:44’47.407 BS
2 0 GOODSMILE HATSUNE MIKU SLS

Mercedes-Benz SLS AMG GT3 / M159

Nobuteru Taniguchi

Tatsuya Kataoka

50 1’49.983 0.976 YH
3 11 GAINER TANAX SLS

Mercedes-Benz SLS AMG GT3 / M159

Katsuyuki Hiranaka

Bjorn Wirdheim

49 1’51.457 1Lap DL
4 55 ARTA CR-Z GT

Honda CR-Z / J35A

Shinichi Takagi

Takashi Kobayashi

49 1’51.249 1Lap BS
5 65 LEON SLS

Mercedes-Benz SLS AMG GT3 / M159

Haruki Kurosawa

Naoya Gamou

49 1’50.158 1Lap YH
6 10 GAINER TANAX GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT3 / VR38DETT

Andre Couto

Katsumasa Chiyo

49 1’49.782 1Lap DL
7 88 MANEPA LAMBORGHINI GT3

Lamborghini Gallardo GT3 / CEH

Manabu Orido

Kazuki Hiramine

49 1’50.315 1Lap YH
8 21 Audi R8 LMS ultra

Audi R8-LMS ultra / CJJ

Richard Lyons

Tomonobu Fujii

49 1’51.441 1Lap YH
9 7 Studie BMW Z4

BMW Z4 GT3 / P65B44

Jorg Muller

Seiji Ara

49 1’51.366 1Lap YH
10 77 K’sFrontier Direction 458

Ferrari 458 GT3 / F142

Naoki Yokomizo

Kyosuke Mineo

49 1’50.800 1Lap YH
11 61 SUBARU BRZ R&D SPORT

SUBARU BRZ GT300 / EJ20

Takuto Iguchi

Hideki Yamauchi

49 1’50.659 1Lap DL
12 25 VivaC 86 MC

TOYOTA 86 MC / GTA V8

Takeshi Tsuchiya

Tatsuya Tanigawa

49 1’50.474 1Lap YH
13 2 SYNTIUM Apple LOTUS

LOTUS EVORA MC / GTA V8

Kazuho Takahashi

Hiroki Katoh

48 1’49.753 2Laps YH
14 33 Excellence Porsche

PORSCHE 911 GT3 R / M97/79

Yuya Sakamoto

Kenta Yamashita

48 1’51.699 2Laps YH
15 51 JMS LMcorsa Z4

BMW Z4 GT3 / P65

Morio Nitta

Shigekazu Wakisaka

48 1’51.820 2Laps YH 14
16 87 CrystalCroco LAMBORGHINI GT3

Lamborghini Gallardo GT3 / CEH

Takayuki Aoki

Kimiya Sato

48 1’52.082 2Laps YH
17 60 SYNTIUM LMcorsa RC F GT3

LEXUS RC F GT3 / 2UR-GSE

Akira Iida

Hiroki Yoshimoto

48 1’53.389 2Laps YH
18 30 NetMove GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT3(MY2014) / VR38DETT

Hiroshi Koizumi

Yuki Iwasaki

48 1’52.568 2Laps YH
19 111 Rn-SPORTS GAINER SLS

Mercedes-Benz SLS AMG GT3 / M159

Masayuki Ueda

Kazuya Tsuruta

48 1’53.005 2Laps YH
20 47 DIJON Racing GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT3(MY2014) / VR38DETT

Keiichi Inoue

Yusaku Shibata

47 1’53.061 3Laps YH
21 5 MACH SYAKEN with Iracon 86c-west

TOYOTA 86 MC / GTA V8

Tetsuji Tamanaka

Shogo Mitsuyama

47 1’54.100 3Laps YH
22 50 SKT EXE SLS

Mercedes-Benz SLS AMG GT3 / M159

Masaki Kano

Nanin Indra-Payoong

47 1’53.046 3Laps YH
23 360 RUNUP Group&DOES GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT3 / VR38DETT

Hiroki Yoshida

Atsushi Tanaka

45 1’53.613 5Laps YH
24 22 GREENTEC SLS AMG GT3

Mercedes-Benz SLS AMG GT3 / M159

Hisashi Wada

Masaki Jyonai

43 1’52.305 7Laps YH 2
25 48 DIJON Racing GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT3 / VR38DETT

Hiroshi Takamori

Masaki Tanaka

37 1’52.145 13Laps YH
9 PACIFIC McLaren with μ’s

McLaren MP4-12C GT3 / M838T

Takuya Shirasaka

Ryohei Sakaguchi

22 2’02.783 28Laps YH
3 B-MAX NDDP GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT3 / VR38DETT

Kazuki Hoshino

Mitsunori Takaboshi

0 50Laps YH
20 UPGARAGE BANDOH 86

TOYOTA 86 MC / GTA V8

Yuhki Nakayama

Yuji Ide

0 50Laps YH 4

Classement final du championnat de Super GT 2015

GT500

Po No Driver Rd1 Rd2 Rd3 Rd4 Rd5 Rd6 Rd7 Rd8 Total
1 1 Tsugio Matsuda

Ronnie Quintarelli

20 6 8 5 5 20 15 79
2 12 Hironobu Yasuda

Joao Paulo Lima De Oliveira

4 15 8 11 13 15 8 74
3 100 Naoki Yamamoto

Takuya Izawa

15 6 8 20 11 60
4 38 Yuji Tachikawa

Hiroaki Ishiura

11 15 18 1 8 6 59
5 37 Andrea Caldarelli

Ryo Hirakawa

20 5 5 4 2 20 56
6 46 Satoshi Motoyama

Masataka Yanagida

3 1 20 6 15 5 50
7 36 Daisuke Ito

James Rossiter

11 3 4 25 6 49
8 17 Koudai Tsukakoshi

Hideki Mutoh

8 11 3 3 11 3 39
9 6 Kazuya Oshima

Yuji Kunimoto

2 2 15 8 3 2 32
10 24 Daiki Sasaki

Michael Krumm

20 11 31
11 19 Juichi Wakisaka

Yuhi Sekiguchi

1 4 2 1 10 6 2 1 27
12 15 Takashi Kogure

Oliver Turvey

5 3 1 5 4 4 4 26
13 39 Kohei Hirate

Heikki Kovalainen

6 6 4 2 5 23
14 8 Kosuke Matsuura

Tomoki Nojiri

8 2 10
15 64 Daisuke Nakajima

Bertrand Baguette

3 1 4

GT300

Po No Driver Rd1 Rd2 Rd3 Rd4

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *