Les ennuis pour Peugeot ont commencé par un stop and go de 1 minute infligé à la Peugeot no8 pour violation de sécurité lors d’un ravitaillement, un mécanicien ne portant pas ses lunettes. Dur mais juste. Puis ce fut Alexandre Wurz qui tirait tout droit à Indianapolis, endommageant salement l’avant droit de la no7. A partir de là le combat final se limitait à la no9 contre la no2, même si les Peugeot attardées n’ont fait preuve d’aucune bonne volonté quand l’Audi arrivait dans leurs échappements…
La pluie, annoncée, a fait une première apparition timide à 9 heures et demie, avant de repartir, pour revenir sérieusement à 11 heures 15. Immédiatement, des victimes : la Peugeot Oreca no10, et la Zytec Nissan no41, dans les graviers puis au stand et malheureusement la Pescarolo no16, détruite. Quel dommage. L’Audi, qui emporte depuis le début de la course plus d’appuis, s’est trouvée plus à l’aise que les Peugeot, mais avec un seul choix de pneus possible. Les Peugeot peuvent tout essayer. De quoi mettre à mal l’avantage de l’Audi qui voit remonter la no9 mais continue de mener. Impossible de prédire quoi que ce soit.
En LMP2, La Zetec Nissan no41 continue de mener, l’Oreca Nissan Matmut ayant laissé place à la voiture du team Signatec en seconde position. En GTEPro, toujours une bataille Ferrari-Corvette, mais la Corvette a changé. La 74 aux mains de Jan Magnussen a fait une grosse sortie, et c’est la 73 qui est revenue dans la course derrière la no51 de l’AF Corse, tandis qu’en GTEAm c’est la Corvette Larbre no50 qui mène la danse.
Crédit photo : Geoffroy Barre