Brabham vise bien un retour à la compétition. Il devrait être effectif à partir de 2021 et passera par les 24 Heures du Mans.
Brabham Automotive a effectivement fait son retour le 2 mai dernier en dévoilant la BT62, une machine plutôt radicale dédiée à la piste. Il y a quelques jours à peine, le constructeur australien dévoilait une option à 167 k€ permettant de faire de la supercar une voiture utilisable et homologuée pour la route (du moins dans certains pays).
Au Mans en 2022
Le constructeur a dans la foulée annoncé qu’il effectuera son retour à la compétition via la catégorie GTE qui est la catégorie GT-reine du WEC. Il a même précisé que ce retour serait effectif pour la saison 2021-2022. Rappelons en effet qu’à compter de cette année, les saisons du WEC seront à cheval sur deux années civiles. Les 24 Heures du Mans viendront d’ailleurs clore chaque saison. Ainsi, ce n’est qu’en 2022 qu’une Brabham devrait pouvoir être visible sur la ligne de départ des 24 Heures du Mans.
On ne sait encore rien de la voiture qui sera au départ. Il y a toutefois de fortes chances qu’elle dérive de la BT62. Son moteur pourrait demeurer un V8 atmosphérique.
L’avis de Leblogauto.com
Outre la bonne nouvelle que constitue l’arrivée d’un nouveau concurrent en WEC/GTE (la catégorie accueille à l’heure actuelle Aston-Martin, BMW, Corvette, Ferrari, Ford, Porsche), cet engagement démontre la volonté de Brabham de s’engager sur le long terme.
Photo et illustration : Brabham Automotive
Catégorie reine du WEC, pas tout à fait même si c’est la plus passionnante (merci la BOP).
Cette voiture, dont on ignore tout des performances en piste, apparaît particulièrement réussie. Rien que pour ça, bienvenue parmi les GTE.
Le V8 de la future Brabham est issu de quel motoriste? Vous auriez une info sur le sujet?
A priori une base Ford.
J’ai surtout retenu atmo, ce qui fera du bien à la catégorie, qui n’offre plus beaucoup de bruits divins avec tous ces turbos, avec l’arrivée du turbo sur la corvette c8, il ne reste plus que la Porsche pour faire frissonner les oreilles !
Oh que les chants des 458 me manquent !