Les 4 nouvelles catégories seront Le Mans Prototype (LMP) Le Mans Prototype Challenge (LMPC), Grand Touring (GT) et Grand Touring Challenge (GTC). Ainsi, les LMP1 et LMP2 actuelles s’affronteront dans une seule catégorie, celle des LMP, à l’exception des manches de Sebring et du Petit Le Mans. En effet, ces deux manches resteront sous la règlementation » Le Mans », les voitures seront ainsi segmentées en P1 et P2.
La catégorie LMP Challenge sera ouverte aux voitures participants à la Formula Le Mans Series en Europe, c’est à dire aux voitures Courage FLM09 développées par Oreca. Au passage, la Formula Le Mans aura cet hiver une « Winter Series », pour essayer de booster son plateau, et l’intérêt des sponsors.
La catégorie GT sera l’équivalent de la catégorie GT2 actuelle, derrière laquelle toutes les équipes se sont désormais rangées (dernier arrivé en date Corvette). La catégorie GT Challenge sera elle destinée aux Porsche 911 GT3 Cup.
« Nous sommes les premiers à proposer un nouveau système de classification, tout en conservant les éléments essentiels qui font le succès de l’ALMS (différentes catégories en même temps notamment)« . Bien que cela puisse sembler curieux, cette annonce est « soutenue par l’Automobile Club de l’Ouest, qui régit les 24 Heures du Mans et les séries Le Mans », dixit le communiqué de presse de l’ALMS. En fait, Sebring et le Petit Le Mans deviennent des épreuves « extraordinaires », pouvant accueillir tout concurrent répondant au règlement Le Mans… C’est à dire Peugeot, Audi… Plutôt que de se réinventer totalement, l’ALMS se recentre, et s’ouvre vers l’Europe sur deux de ces plus grands meetings, pour s’assurer un plateau de qualité.
Signalons le magnifique coup de Hugues de Chaunac. A voir le faible plateau cette saison, on pouvait se dire que les FLM étaient mal parties. Mais avec un accord outre-atlantique, les barquettes (motorisées par un Chevrolet) trouvent là une bonne opportunité d’être rentabilisées.