En effet, les conséquences de ces interventions avec trois voitures de sécurité entrant en piste simultanément et fractionnant le cortège des autos encore en course en trois paquets, peuvent être délicates à gérer.
Dès lors, il convient aux stratèges des écuries de rapidement exécuter des simulations intégrant le temps mis à parcourir le circuit, le potentiel restant en carburant, et d’optimiser un ravitaillement en considérant que la consommation au tour, baisse sensiblement à jouer au serpentin sur la piste.
Philippe Sinault semble soucieux quand nous l’interrogeons vers 10h30, ce dimanche matin, alors que la course est placée sous safety-car.
Will Stevens pilote de la Ligier Panis-Barthez compétition N°33, alors en seconde position derrière la G-Drive n°26 semblait parfaitement confiant et satisfait de son auto, quand peu de temps après, celle-ci rentrait au stand pour un problème d’embrayage et dégringolait au classement.
On sentait bien chez Alpine, que l’on voulait garder l’initiative pour éventuellement disputer la première place à la G-Drive N°26, sans permettre à l’IDEC Sport N°48 de venir les empêcher d’affirmer leur légitime prétention.
Paul Lafargue pour sa seconde participation aux 24 heures ( 10ème en LMP2 en 2017) semble calme comme un vieux briscard. Du haut de ses 29 ans il répond sereinement à nos questions, tout en surveillant sur les écrans si la N°26 reste bien en troisième position.
Il leur faudra d’autant plus ramer qu’un souci d’embrayage les contraignait à passer par le stand et à dégringoler au classement.
Bien évidemment si nous concentrons nos observations sur la catégorie LMP2 et que nous surveillons de très près les GTE, où Porsche semble pouvoir imposer sa loi, c’est qu’en LMP1, malgré tous les efforts du speaker pour valoriser les performances d’un Alonso super star et des Toyota en général, contre les vaillantes Rebellion rejetées à 12 tours, la messe est dite. Heureusement pour le spectacle, la guerre déclarée entre Ford et Porsche enthousiasme les puristes.
Sans aller à l’église de nombreux VIP, visiteurs, invités se retrouvent pour visiter avec un guide le paddock, les stands au point qu’il est difficile pour la Presse de pouvoir accéder aux boxes encombrés. Chaque constructeur, tout comme l’ACO ayant lancé une vraie campagne pour valoriser la course, on ne se contente plus des loges au-dessus des stands toujours très prisées mais le business est roi. Suivez le guide!
Classements par catégorie après 21h
LMP1 | |||
1 | 8 | Toyota | 336 tours |
2 | 7 | Toyota | 336 tours |
3 | 3 | Rebellion | 324 tours |
LMP2 | |||
1 | 26 | G-Drive | 320 tours |
2 | 36 | Signatech Alpine | 317 tours |
3 | 39 | Graf SO24 | 316 tours |
GTE-PRO | |||
1 | 92 | Porsche | 298 tours |
2 | 91 | Porsche | 298 tours |
3 | 68 | Ford | 298 tours |
GTE-AM | |||
1 | 77 | Dempsey-Proton | 290 tours |
2 | 85 | Keating Motorsports | 290 tours |
3 | 57 | Spirit of Race | 290 tours |
A. Monnot, illustration : T.Emme/A.Monnot/Leblogauto.com
Il reigne une petite tension chez Toyota. On vient de voir Buemi soucieux. Se pourrait-il que la 8 arrive a la fin de son quota de pneus ? Ou soit géné par un arrêt supplémentaire en toute fin de course ?
En tout cas la consigne est visiblement « d’assurer ».
2 très longues heures commencent…
Je pense que Nakajima doit pas être sereins au vu de 2016
Après le coup de l’oubli de l’arrêt à la pompe de la 7, la 8 a un peu de marge
Les safety cars qui dictent leur loi c’est pas nouveau.
Heureusement les slow zone limitent leurs sotties
Enfin une belle victoire de Toyota je suis content pour eux ! ? Vachement déçu de la prestation de la BMW série 8 par contre …