Il n’y a pas grand chose à dire de cette journée pour les LMP1 qui en ont surtout profité pour affiner les options pneumatiques pour le mouillé. Ce fut surtout l’occasion pour les spectateurs présents tout autour du circuit d’assister à quelques belles figures libres comme un double tête à queue qui n’en finissait pas dans la ligne droite des Hunaudières ou quelques glissades intempestives plus ou moins contrôlées, en particulier celle de la voiture de sécurité, joliment rattrapée par Yannick Dalmas qui n’a rien perdu de son coup de volant. Notons toutefois que la CLM ByKolles no4, qui n’avait pas pu tourner de manière significative mercredi suite à un début d’incendie dans la séance libre, a pu se qualifier.
L’histoire est la même dans les autres catégories où seule une poignée de voitures a pu améliorer en tout début de séance sans que cela ne change la physionomie de la grille de départ de façon significative.
En intermède entre les deux séances de qualifications, à 21H15, les spectateurs ont pu assister à une première : le premier tour du grand circuit par une voiture propulsée par une pile à combustible à hydrogène. En effet la Green GT H2, désormais soutenue par Michelin, a roulé aux mains d’Olivier Panis. La voiture, qui avait dû déclarer forfait en 2013 alors qu’elle avait obtenu le garage 56, a pu finalement réaliser sa destinée. Il est à noter que Michelin, outre les pneumatiques, participe au projet via la société Symbio FCell. Il n’ y a pas de projet concret dee compétition pour l’heure.
Crédit photos : FIA WEC