Cette année, on fêtera les 30 ans du Trophée Andros. Pour l’occasion, il retournera au Stade de France pour sa finale.
Cela fait 8 ans que le Trophée n’est pas venu à Paris. Hérésie pour certains (maintenir la glace n’est pas simple), super spectacle pour d’autres. La finale au SdF a pour elle d’offrir une course automobile en plein Saint-Denis, devant de très nombreux spectateurs.
Comme à chaque fois, cela promet d’être grandiose. Sans doute un peu plus cette année puisque la séance de dédicace verra une « majorité des acteurs du Trophée Andros depuis ses débuts ». De quoi ouvrir les yeux bien grands devant des noms ronflants de ce sport de glisse. Pour les plus jeunes, ce sera aussi l’occasion de découvrir les Snobeck, Chatriot, Tarrès ou autres. Ces pilotes, de rallye et/ou de course de côte qui venaient au début de l’Andros pour l’ambiance bon enfant et se marrer entre copains.
Du V6 à « petit prix »
L’ambiance est toujours là, les pilotes de renom aussi, mais, le côte « folklorique » un peu moins. Certaines équipes sont impressionnantes de professionnalisme et l’organisation ne laisse rien au hasard. Le circuit, sans doute un ovale, ne sera pas « folichon ». Cependant, entre 14 et 89 € la place (189 € pour le billet « VIP » visite des paddocks, séance de dédicaces « exclusives » et évidemment la place dans la meilleure tribune) il y a de quoi aller se faire plaisir et en prendre plein les oreilles.
Pour rappel, les voitures sont équipées d’un 6 cylindres 3 litres de 340/350 chevaux, très sonore, et de quatre roues motrices et directrices. En plus des bolides de la catégorie Elite Pro/Elite, il y a les buggys électriques avec des espoirs du sport automobile, et l’AMV Cup pour voir les acrobates à moto.
Rendez-vous le 9 février 2019 pour la finale. Mais, avant cela, le Trophée débutera début décembre comme d’habitude. Le triple tenant du titre, Jean-Baptiste Dubourg, remettra son titre en jeu.
Illustration : Trophée Andros