SuperGTxDTM Dream Race Course 1 : Avantage Super GT !

La journée fut chargée avec qualifications et la course pour les GT300 comme pour les voitures de catégorie supérieure. Malgré les Cassandres de la météo annonçant une nouvelle journée de pluie, le circuit a été plutôt épargné, ne recevant que des averses intermittentes et peu intenses.

Autosport Web Sprint Cup

En lever de rideau de la course des GT500 et des voitures de DTM, la course des GT300 a été intéressante et disputée malgré un plateau plutôt maigre et disparate. En qualification, les voitures et les équipages les plus solides en provenance du GT300 ont logiquement assuré les meilleurs résultats. On retrouvait ainsi la Lexus RC F GT3 LM Corsa no60 aux couleurs Petronas Syntium de Ritmo Myata et Hiroki Yoshimoto en pole position, devant les deux Mother Chassis qui disputent leurs dernières courses ce week-end et ne reviendront pas la saison prochaine : La Toyota 86 MC Hoppy no25 et la Toyota Mark X MC Green Brave.

La course de 50 minutes avec un changement de pilotes débutait sur une piste humide, et le trio de tête entamait une bataille rangée avant de se faire passer après cinq tours par la Nissan GT-R GT3 no48, habituellement anonyme en Super GT, mais qui cette fois, grâce au choix audacieux de partir en slicks quand les autres partaient en pneus pluie, se retrouvait beaucoup plus rapide avec une piste s’asséchant. La GT-R tricolore passait ainsi une bonne partie de la course en tête avant que l’arrêt obligatoire ne permette aux autres autos de changer pour des slicks. Dès lors le jeune Ritmo Miyata, prenant le volant de la Lexus no60, revenait comme un boulet de canon sur la GT-R de tête et la passait résolument avec un tour à couvrir.

La première course de la Sprint Cup était ainsi remportée par le team LM Corsa et la Lexus RC F GT3, devant les surprenants Taiyo Iida et Masaki Tanaka sur la GT-R Fun & Go et la Toyota Mark X MC de Shigekazu Wakisaka et Hiroshi Yoshida,

Super GT x DTM Dream Race 1

Suite à des séances d’essais libres disputées dans des conditions changeantes jeudi et vendredi, personne ne savait très bien qui allait émerger de la première séance de qualification, d’autant que les conditions de piste intermédiaires rajoutaient du piment à la confrontation.

Le résultat de cette qualification montrait que sur un tour les deux clans étaient devenus proches. Si Nick Cassidy, incisif sur la Lexus LC500 TOM’S no37 obtenait la pole, Loïc Duval, aux avant-postes depuis le début du week-end, plaçait son Audi RS5 en seconde position.

On pouvait difficilement rêver mieux même si les autres pilotes DTM étaient plus à la peine, la deuxième ligne étant composée de deux voitures du Super GT, Naoki Yamamoto sur la Honda NSX no100 et Ronnie Quintarelli sur la Nissan GT-R Nismo no23.

La course était disputée sur une piste s’asséchant, bien que le ciel hésitant amenait les écuries à apporter deux sets de pneus en grille pour pouvoir changer si d’aventure la pluie se remettait à tomber fort.

Les conditions de pistes piégeuses pour cette entrée en piste des voitures portaient bien leur nom puisqu’elles faisait une victime en la personne de Loïc Duval, surpris par une partie de la piste humide alors qu’il mettait ses slicks en température pour son tour de mise en grille, et qui mettait sa voiture dans les barrières et ne pouvait repartir. Le Français était malheureusement bon pour regarder la course depuis les stands avant de pouvoir courir à nouveau dimanche.

Après un tour de parade derrière une poignée de supercars de gros calibre (Zonda, Bugatti Chiron, Aston Martin One 77), les vingt et une voitures s’élançaient en un beau peloton.

Sans l’Audi de Duval devant lui, Ronnie Quintarelli effectuait un bon départ mais Nick Cassidy ne se laissait pas prendre. La Nissan ne pouvait tenir le rythme de la Lexus et se faisait déborder également par Yamamoto puis Tsukakoshi. Les deux Japonais, tous deux sur Honda, bataillaient avant que Tsukakoshi ne réussisse à prendre l’avantage sur son compatriote pour devenir second, à distance respectable toutefois d’un Cassidy impérial.

Dans le coeur du peloton, les voitures de DTM souffraient face à des GT500 à la vitesse de pointe plus importante et rétrogradaient progressivement.

La fin de la course d’une heure, courte au regard des standards du Super GT, apportait de l’animation lorsque la Nissan GT-R Calsonic s’arrêtait dans la ligne droite des stands victime de son moteur et déclenchait l’entrée en piste du Safety Car qui relâchait les voitures avec deux tours à couvrir.

Cassidy, malgré une attaque de Tsukakoshi, gardait la tête au redépart. C’est derrière qu’il fallait regarder pour voir l’Audi de Benoît Tréluyer bondir et passer soudain de la treizième à la neuvième place avant de s’attaquer avec panache aux voitures qui le précédaient.

Après un contact involontaire avec Mike Rockenfeller, Tréluyer remontait encore et passait la ligne avec une très belle sixième place, la meilleure des voitures de DTM. Le pilote français, dont c’était le retour au haut niveau, a fait la démonstration qu’il n’a rien perdu de sa vista. René Rast termine huitième, ce qui n’est pas si mal au final.

Les Audi ont tenu leur rang, contrairement aux BMW de Kamui Kobayashi et Marco Wittmann, très en retrait et le pauvre Alex Zanardi, obligé d’abandonner sur défaillance mécanique.

Les voitures du Super GT s’offrent donc les cinq premières positions et on paru plus rapides dans l’ensemble, même si les DTM n’ont pas été totalement distancées. Les conditions essentiellement sèches n’ont pas permis aux voitures allemandes de retrouver l’avantage qu’elles avaient à Hockenheim.

La course a été attrayante, c’est déjà une victoire pour l’alliance de la GTA et de l’ITR. La course de dimanche devra confirmer les bonnes dispositions révélées par cette épreuve.

Crédit photos : PLR/le blog auto

Po No Machine Driver
1 37 KeePer TOM’S LC500

LEXUS LC500 / RI4AG

Nick Cassidy
2 17 KEIHIN NSX-GT

Honda NSX-GT / HR-417E

Koudai Tsukakoshi
3 1 RAYBRIG NSX-GT

Honda NSX-GT / HR-417E

Naoki Yamamoto
4 6 WAKO’S 4CR LC500

LEXUS LC500 / RI4AG

Kenta Yamashita
5 19 WedsSport ADVAN LC500

LEXUS LC500 / RI4AG

Sho Tsuboi
6 21 Audi Sport Japan RS 5 DTM Benoît Tréluyer
7 36 au TOM’S LC500

LEXUS LC500 / RI4AG

Yuhi Sekiguchi
8 33 Audi Sport RS 5 DTM René Rast
9 38 ZENT CERUMO LC500

LEXUS LC500 / RI4AG

Yuji Tachikawa

Hiroaki Ishiura

10 16 MOTUL MUGEN NSX-GT

Honda NSX-GT / HR-417E

Hideki Mutoh
11 3 CRAFTSPORTS MOTUL GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A

Frédéric Makowiecki
12 23 MOTUL AUTECH GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A

Ronnie Quintarelli
13 99 Akrapovic Audi RS5 DTM Mike Rockenfeller
14 0 BMW M4 DTM Kamui Kobayashi
15 8 ARTA NSX-GT

Honda NSX-GT / HR-417E

Takuya Izawa
16 39 DENSO KOBELCO SARD LC500

LEXUS LC500 / RI4AG

Yuichi Nakayama
17 24 Realize corporation ADVAN GT-R

NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A

Jann Mardenborough
18 11 BMW M4 DTM Marco Wittman
19 12 Calsonic Impul GT-R Daiki Sasaki
64 Modulo Epson NSX-GT Tadasuke Makino
4 BMW M4 DTM Alessandro Zanardi
28 BMC Airlifter Audi RS5 DTM Loïc Duval

(3 commentaires)

      1. C’est ça. Vu le manque de compétitivité, ils ont jugé que le temps et le budget seraient mieux employés au développement de la voiture 2020.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *