Résultats et brèves des autres disciplines

F1600

La F1600 s’offre une course hivernale à Palm Beach, pour s’échauffer avant la « vraie » saison. C’est aussi sa première sortie en Floride.

Pelfrey, champion en titre, compte bien garder son sceptre. Sa star, c’est Ben Auriemma, finaliste malheureux du Team USA Scholarship. Il fera équipe avec Rob Meggenis. Le rival Chastain passe de 2 à 4 voitures. Will Harvey et Andy Lewis redoublent. Kyle Kirkwood débute, mais ça fait longtemps que Ray Howard (ex-pilote d’Indycar et coach du team) le suit. K-Hill, arrivé l’an dernier, a son propre espoir, Austin Mack. Jim Goughary, l’un des rares redoublants (et l’un des rares gentleman-drivers) va l’épauler.

Il y a un invité exceptionnel, Tõnis Kasemets (Polestar Racing Group.) Il y a une dizaine d’années, il animait la Formula Atlantic. Il est « monté » en Champ Car au mauvais moment, en 2007. Il tenta ensuite sa chance en Indy Lights. Puis il est retourné en Formula Atlantic (désormais à un niveau club.)

Polestar Racing Group profite de sa présence à Palm Beach pour le faire conduire sa Spectrum F1600. L’Estonien décroche la pole.

Comme d’habitude, la course est mouvementée. Jordan Cane (Pelfrey) et Kirkwood oublient Kasemets au feu vert. Mack passe également l’Estonien. Puis ce dernier se dédouble. Auriemma profite du coup de mou de Mack pour le passer. Cane et Kirkwood échangent plusieurs fois leurs place. A mi-course, le 2 leaders s’accrochent. Il repartent, mais après que le peloton soit passé. Kasemets se retrouve en tête et il profite de son expérience. Auriemma baisse le régime et Mack le repasse. Kirkwood a le couteau entre les dents. Il décroche le meilleur tour, mais les 3 premiers sont trop loin.

Kasemets obtient son premier succès en F1600. Mack goute aux joies du podium et Auriemma montre qu’il sera « là ».

Toyota Racing Series

C’est déjà la finale pour la TRS 2015. Qui va succéder à Andrew Tang (qui est depuis sous les drapeaux) ? Lance Stroll (M2), le golden-boy de la Ferrari Driver Academy ? Brandon Maïsano (M2) « l’ex-futur » de la Ferrari Driver Academy ? Ou Arjun Maini (M2), le « one in a billion » de Force India ?

Maïsano semble le plus en forme à Manfield. Il décroche la dernière pole de l’année.

Maïsano et Maini ont besoin de points, pour refaire leur retard sur Stroll. Justement, dans la course 1, le Canadien oublie de démarrer.  Le Français et l’Indien prennent le large, s’en s’attaquer mutuellement. Derrière, Sam MacLeod (Giles) est aux prises avec la nouvelle recrue de Red Bull, Callum Ilott (ETEC.) L’Ecossais a le dernier mot, mais les leaders ont déjà fait le break. Ses chances de titres sont officiellement nulles.

C’est donc une victoire de Maïsano, devant Maini et MacLeod, après une course étonnamment calme.

Le dimanche, Maini perd son calme. Le pilote Indien s’accroche avec James Munro (Giles), entrainant un drapeau rouge. Il repart, mais avec deux tours de retard.

Au restart, Santino Ferrucci (Giles), contrôle MacLeod. Stroll est 3e, aux prises avec un Ilott à la vélocité inhabituelle. Le pilote Ferrari a besoin d’une 3e place pour être titré. Alors il se contente du bronze.

Ferrucci obtient son 1er succès en TRS, devant MacLeod et Stroll. Ce dernier est donc désormais champion 2015 de TRS.

La finale prend le nom de « Grand Prix de Nouvelle-Zélande ». Maini est en pole, devant MacLeod. Au départ, Stroll, 5e, passe Charlie Eastwood (M2.) Ilott craque et il entraine un safety-car.

MacLeod se fait surprendre par le retrait de la voiture de sécurité ; Maïsano, Stroll et Eastwood le doublent. Maïsano et Maini veulent partir sur un succès. A trop attaquer, les 2 voitures s’accrochent. Stroll et Eastwood ont le temps de passer, avant que le Français ne retourne en piste.

Stroll parachève son triomphe en TRS par un sacre au Grand Prix de Nouvelle Zélande. Eastwood et Maïsano l’accompagnent sur l’estrade.

Des victoires en début de saison pour faire le trou, puis des podiums pour gérer l’avance et un coup de collier pour sceller le championnat… Stroll a été parfait dans sa gestion de la TRS 2015. Avec 906 points, il obtient un sacre incontestable (son second titre, après la F4 Italia 2014.) Maintenant, il peut s’attaquer à la F3 avec Prema…

2e avec 798 points, Maïsano a remporté davantage de victoires (5 contre 4), mais il a manqué de régularité. Arrivé au 5e rang à Manfield, Ferrucci repart avec le bronze. L’Américain a donc su partir par le haut, alors que MacLeod et Maini se sont liquéfiés.

Côté Kiwis, c’est la douche froide : aucun représentants dans le top 5 ! Terminé, le temps où les meilleurs Européens se cassaient les dents sur les gloires locales. L’avenir, c’est Tom Alexander, 14 ans, qui squatte les podiums de Toyota 86 Championship :

F4 ADAC

Joel Eriksson a été l’une des révélations de la Formel Masters 2014. Petit-frère de Jimmy Eriksson (et courant chez Motopark comme lui, en son temps), il a gagné une course et remporté plusieurs podiums. Il a testé une F3 des « noir et or ». Mais pour 2015, il ira en F4 ADAC (qui remplace la Formel Masters.) A ce jour, il y est le seul inscrit ayant déjà une saison de monoplace dans le dos.

Il fera équipe avec Jannes Fittje.

Auto GP

Malgré la fusion avec la FA1, l’Auto GP semble avoir du mal à intéresser des concurrents. Andres Mendez est le premier à sauter le pas, avec Zele. Le Colombien a débuté en 2012 en Star Mazda, sans marquer les esprits. Il n’eu pas plus de chance en FR NEC. En 2014, il est passé en F3 ATS, avec Motopark. Alors que ses 3 équipiers (Marcus Pommer, Indy Dontje et Nabil Jeffri) trustaient les podiums, Mendez squattait le fond de la grille.

Au moins, voilà, il y a désormais 1 engagé en Auto GP…

Crédits photos : Toyota Racing NZ (photos 1 et 4 à 9), F1600 (photos 2 et 3), ADAC Formel Masters (photo 10) et F3 ATS (photo 11.)

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