Le communiqué ne précise pas quelle est la substance (méthamphétamine?) Allmendinger a 72 heures pour faire appel.
Ce qui ne plaide pas en sa faveur, c’est que ce n’était pas un contrôle de routine (quoi qu’en dise la Nascar.) La série a pour habitude de contrôler les pilotes (mais aussi les mécaniciens et même les commentateurs!) sur lesquels elle a des doutes. Les membres du paddock sont d’ailleurs invités à dénoncer leurs camarades.
Ainsi, la Nascar cherche le flagrant-délit. Difficile d’invoquer ensuite la malchance ou la méconnaissance des règles.
Suite à ce contrôle positif, Allmendinger est exclu temporairement.
Par le passé, il y a eu des exclusions « définitives ». Mais en Nascar, on croit au repentir. La personne prise la main dans le sac n’a qu’à suivre le programme « road to recovery » (route vers la guérison) pour retrouver sa licence.
Ce qui laisse perplexe, c’est que ces affaires sont très commune en Nascar. Le dernier cas remonte à l’automne (un mécano, Charles Day.) Alors qu’en Europe, les cas comme Thomas Enge restent extrêmement rares.
Faut-il y voir une preuve de sévérité, sinon de transparence? Ou un usage répandu du dopage?
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Crédit photos: Penske
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