Indycar: sale temps pour les pilotes Français

Depuis 1993, bon an, mal an, il y avait presque toujours un Français en Indycar. Le meilleur étant évidemment Sébastien Bourdais. Avec ses 4 titres et ses 31 victoires, Bourdais à la 8e palmarès de l’Indycar, toutes époques confondues. Sachant que les sept premiers ont tous couru pendant près de vingt ans (contre seulement 5 ans pour Bourdais!)

Aujourd’hui, le 4e titre de Bourdais semble déjà loin. Simon Pagenaud, malgré son titre en Formule Atlantic, son amitié avec Bourdais et ses bons débuts, en 2007, s’est retrouvé à pied. Son écurie, Walker, a perdu son sponsor principal, parti chez KV avec Will Power. A l’hiver 2007-2008, Pagenaud a été effectué un test chez Conquest. Mais l’équipe n’a jamais roulé sur l’or; la fin du Champ Car fut un coup dur. Pour poursuivre en Indycar, Conquest a préféré embaucher Enrique Bernoldi, soutenu par des sponsors Brésiliens. Pagenaud est aujourd’hui pilote en ALMS pour le team de De Ferran.

Franck Montagny avait failli débuter en Champ Car en 2006. Cet hiver, il a effectué un test avec Forsythe-Pettit, réalisant le meilleur temps de la journée. Mais Forsythe-Pettit n’a pas voulu sauter le pas en Indycar. L’équipe était présente à Long Beach pour un baroud d’honneur et Montagny n’a pas loupé l’occasion, terminant 2e. Du coup, l’équipe réfléchirait à l’opportunité de rejoindre l’Indycar avec Montagny… En 2009.

A 22 ans, Nelson Philippe a déjà 4 saisons d’Indycar. C’est le seul Français de l’ère moderne (avec Bourdais) a s’être imposé. C’est également le seul de la bande qui n’a jamais couru en Europe. Présent à Long Beach, son programme 2008 reste un point d’interrogation.

Franck Perera avait déjà été lâché en rase campagne par Toyota fin 2006. Il a traversé l’Atlantique, où il a terminé 2e de la Formule Atlantic. Il décrochait ensuite un contrat chez Conquest en Champ Car. 3 courses plus tard, il est donc au chômage.

Reste enfin Stéphan Grégoire, qui tente un programme Daytona-Indianapolis-Le Mans. Souhaitons lui bonne chance.

Source:

Motorsport.com

(4 commentaires)

  1. Mais pourquoi avoir fourni des monoplaces qui génèrent une traînée aéro aussi importante ?
    Dans une formule monotype, cela revient à annihiler les chances de dépasser proprement !

    WSbR = World Series by Nissan + Eurocup Formula Renault V6.

  2. Eh oui Jules, moteur Nissan donc Renault! Et puis c’est Renault, pas Nissan, qui est derrière tout ça.
    C’est facile de cracher mais faut savoir de quoi on parle et en l’occurence, ça se voit que tu ne sais pas de quoi tu parles, tu ne sais sans doute pas non plus qu’un pilote sur deux actuellement en F1 est passé par chez Renault…

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