Cela fait 30 ans que Toronto accueille l’Indycar. Depuis les années 90, le tracé utilisé n’a plus bougé. Un toilettage était bienvenue.
Le nom du tracé est « Streets of Toronto ». En fait, il n’est pas situé dans le centre-ville, mais dans le quartier d’Exhibition Place. Il tire son nom d’une fête foraine locale, la Canadian National Exhibition (CNE), qui a lieu chaque année. Dans le temps, les Blue Jays jouaient au stade omnisport de la CNE. Lequel servait à l’occasion de piste en terre battue, dite Toronto-Expo. Fin de la parenthèse.
Toronto est l’une des rares dates de l’Indycar (avec Long Beach) qui a survécu aux tumultes des années 2000 et à l’effondrement du Champ Car. Bien qu’étant un tracé urbain, il est plutôt technique. Par contre, il est coincé entre l’autoroute 2, au nord et un bras du lac Ontario, au sud. Donc il est plus ou moins figé.
Depuis l’an dernier, l’hôtel X a poussé à l’Exhibition Place et il empiète sur la sortie des stands. Du coup, les « puits » sont désormais de l’autre côté de la piste, juste avant la ligne droite. L’allée des stands va épouser les virages 10 et 11.
L’épreuve est programmée pour le 17 juillet. Cette année, il n’y aura qu’une seule course à Toronto.
Crédits photos : GM (photo 1) et Toronto (photo 2)