Indycar 2012: Texas

Les courses sur ovales permettent de niveler le plateau d’Indycar. Ainsi, pour la première fois de la saison, ce n’est ni un pilote Penske, ni un pilote Ganassi qui s’impose. En effet, Justin Wilson (Dale Coyne) décroche la timbale. Rappelons qu’il y a 6 mois, le pilote anglais était en rééducation et sans baquet pour 2012. Ce succès est donc une « Cinderella story » comme les aiment les Américains.

Les essais

L’Indycar cherche une configuration « ovale » optimale. Dans un premier temps, il dépouille la Dallara de ses appendices aérodynamiques (pour éviter un peloton trop compact, avec les conséquences que l’on a vu à Las Vegas.) Puis, face aux demandes des pilotes (qui se plaignent d’une voiture trop instable), il rajoute un peu d’appuis à l’arrière.

Le favori du Texas, c’est bien sur Dario Franchitti (Ganassi). Dominateur sur ovales (la preuve avec son succès à Indianapolis), il espère profiter de la triplette de speedways pour refaire ainsi son retard au championnat.

Il a aussi tendance à changer de livrée à chaque course. Voici donc les couleurs « Energizer » pour le Texas:

Aux essais, cela tourne à une foire d’empoigne entre Franchitti, son équipier Scott Dixon et Graham Rahal (équipe « B » de Ganassi.)

Néanmoins, c’est Alex Tagliani (Brian Herta) qui décroche le meilleur temps. C’est la confirmation que depuis qu’il est passé du Lotus au Honda, le Québecois est une fusée!

5e, Will Power (Penske) est le premier des Chevrolet.

La course

On pensait que Lotus avait touché le fond à Indianapolis, lorsque Jean Alesi (Fan Force United) et Simona de Silvestro (HVM) prennaient un drapeau noir pour vitesse insuffisante…

Au Texas, la Suissesse craint un destin similaire. Même si Lotus déclare avoir trouvé quelques chevaux.

Finalement, l’organisateur peut ranger son drapeau noir: de Silvestro renonce lors du tour de mise en grille. Rubens Barrichello (KV) est également forfait.

Pour la énième fois, la course de Takuma Sato sur un speedway se termine par un contact avec le mur.

C’est d’autant plus dommage que le Japonais, parti 20e (suite à un changement de moteur) est alors 6e.

Plus surprenant, au 173e tour Dixon (pas vraiment adepte de la faute de pilotage) commet une erreur fatale.

Lors d’un restart, Power bouchonne Tony Kanaan (KV) qui s’énerve et casse sa moustache. Le Brésilien repart avec le capot de Barrichello, tandis que Power écope d’un drive through.

En vue de l’arrivée, Rahal semble se diriger vers sa première victoire avec Ganassi.

A deux tours de l’arrivée, il commet une erreur de trajectoire et laisse passer Wilson, alors blotti derrière lui.

Ryan Briscoe (Penske), dont les pneus sont morts, doit se contenter de la 3e place.

Ainsi, Wilson décroche sa première victoire sur ovale, devant Rahal et Briscoe.

Simon Pagenaud (Sam Schmidt), 6e, fait une bonne opération au championnat. Sébastien Bourdais (Dragon Racing) est absent et sa remplaçante, Katherine Legge termine 15e.

Power remonte jusqu’au 8e rang, juste devant un Franchitti de nouveau transparent. Au championnat, avec 256 points, il prend un peu de marge sur Dixon (220 points.) James Hinchcliffe (Andretti, 208 points), Helio Castroneves (Penske, 203 points) et Pagenaud (199 points) suivent.

Prochaine manche: Milwaukee, le week-end prochain. L’organisateur enchaine les manches pour surfer sur « l’effet Indy 500 ». Sans tenir compte des patrons d’écuries, qui râlent contre le calendrier.

Source:

Indycar

Crédits photos: Honda (photo 1), KV (photos 2 et 7), Ganassi (photos 3 et 8), Indycar (photos 4 et 9), HVM (photo 5), Rahal (photo 6) et Penske (photo 10.)

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