GT World Challenge Europe – Paul Ricard : du beau spectacle !

Fin de course folle en GT4 !

Et que dire de la course 2 du GT4 ! Porsche, Chevrolet, BMW, Audi, Alpine, Toyota, Mercedes, Aston Martin s’y affrontent sans ménagement ! Au début de la course 2, 53 voitures ont pris un bon départ. Alors qu’il restait environ 20 minutes de course sur une course durant environ 1 heure, la pluie a fait son apparition, incitant un certain nombre d’équipes à revenir aux stands pour les pneus pluie, tandis que d’autres – y compris les leaders de la course – ont décidé de risquer de rester en slicks afin de ne pas perdre la position en piste. Antoine Potty, ayant pris le relais d’Etienne Cheli lors de la fenêtre des stands, a fait preuve d’un réel flair dans ces conditions délicates et a réussi à placer la Toyota #8 Xwift Racing Events devant à 18 minutes de la fin avant que… l’enfer ne se déchaîne !

Au moment où la pluie est devenue une averse tonitruante, il était maintenant trop tard pour que les coureurs de tête envisagent de changer de pneus. Avec la plus grande des difficultés à prendre les virages, la Toyota n ° 8 et la BMW n°2 ont vu la Mercedes-AMG n °4 de BCMC Motorsport réduire l’écart, mais dans un dernier tour vraiment apocalyptique, la Mercedes-AMG n 4 a perdu le contrôle dans la courbe de Signes, et dans une sorte de glisade au ralenti, a heurté la BMW n°2 qui a perdu des secondes décisives dans le processus.

Cela a donné de l’air à Antoine Potty, qui a franchi la ligne d’arrivée sur des œufs avec la Toyota n°8. Dans le chaos derrière, l’équipe Borusan Otomotiv avait décidé d’équiper sa BMW M4 GT4 n°12 de pneus full wet et celle-ci a pris d’assaut le peloton de plus en plus lent équipé de slicks pour échouer au pied du podium après une remontée fantastique où la BMW semblait tourner autour des autres voitures comme un poisson dans l’eau ! Dans les derrières boucles la BMW reprenait jusqu’à 30 secondes par tour ! Un tour de plus aurait vu leur stratégie réussir, mais ce ne fut pas le cas. Même situation exactement pour l’Alpine #35 Code Racing Development, qui est remontée à la 3e place du général.

 

Grosse bagarre en GT3, Marciello impérial

L’épreuve de six heures sur le circuit varois – qui a été le théâtre des essais hivernaux du championnat – est la traditionnelle étape de préparation aux 24 Heures de Spa avec une course disputée le samedi soir de 18h à minuit. Les meilleurs pilotes de GT se sont mesurés au volant de leurs Aston Martin, Audi, BMW, Ferrari, Lamborghini, McLaren, Mercedes-AMG ou encore Porsche.En qualification, ce sont les Mercedes qui ont montré les crocs comme souvent avec la pole position de la #88 en partie grâce à un superbe tour de Jules Gounon. C’était aussi l’occasion de voir évoluer les nouvelles Ferrari 296 GT3, qui sont ailleurs assemblées non loin du circuit, par Oreca.

Parti en pôle, le trio composé de Raffaele Marciello, Jules Gounon et Timur Boguslavskiy, a mené le début de course, puis est redescendu à la 5ème place durant les heures suivantes. A la mi-course, gros coup de théâtre puisque l’Audi #40 de Ricardo Feller, alors en tête depuis 2h30, subit une crevaison dans la ligne droite du Mistral ce qui occasionne des dommages irréversibles au niveau des freins. Cruelle désillusion pour le team Attempto qui tenait la un excellent résultat. Cependant la bagarre n’a jamais cessé jusqu’au coup de maître décisif de Marciello : lors de l’avant dernier arrêt, Raffaele Marciello entre dans l’arène et met tout le monde d’accord. Le pilote italien sur sa Mercedes rattrape tous ses adversaires en une fraction de seconde. Que ce soit Stolz, Niderhauser ou Yelloly, personne ne peut rien faire fasse au rouleaux compresseur Marciello qui trouve l’ouverture sur ces adversaires avant de s’envoler loin devant.

La course n’ayant été neutralisée qu’à une seule reprise par la Safety Car, un nouveau record de distance de 183 tours a pu être réalisé sur cette épreuve de six heures (1056,09 km). La star du weekend était sans conteste Valentino Rossi, qui partage le volant d’une BMW M4 GT3 du team WRT avec Augusto Farfus et Maxime Martin. L’équipage avait connu une qualification difficile en raison d’une crevaison de l’ancien champion du monde Moto, mais l’équipage est remonté 8e. En tous cas, dans le paddock comme dans les tribunes, au diapason dela livrée de sa BMW, les couleurs bleu et jaune du « doctor n°46 » étaient présentes en force)

 

 

Lamborghini et McLaren font le show

Le GT World Challenge Europe peut compter aussi sur des championnats de support de haut niveau. On peut ainsi évoquer le McLaren Trophy, qui a été lancé en 2022 et met en lice dans Artura GT4. Encore plus impressionnant, le Lamborghini Super Trofeo, qui présente un peloton de plus de 30 voitures. Le championnat met en lice des Huracan Evo 2 de plus de 620 chevaux, dotées d’un aérodynamisme spectaculaire.

 

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