Suite du mercato du GP2. Champion européen de F3, Raffaele Marciello arrive chez Racing Engineering. De plus, malgré les déclarations de Motopark, Russian Time poursuit et désigne ses pilotes.
Marciello chez Racing Engineering
Membre de la Ferrari Junior Academy, Raffaele Marciello a du patienter longtemps avant de connaitre son programme 2014. Il est vrai que le pilote Italien est très irrégulier. En 2012, il arrive en F3. Il termine vice-champion au terme d’un combat au finish avec Daniele Juncadella. Il est donc logiquement favori pour 2013. Après un début de saison en fanfare, il se laisse rattraper par Felix Rosenqvist et s’impose in extremis.
Il est présent au test collectif automnal du GP2 (avec Racing Engineering, déjà.) Mais son futur en monoplace est loin d’être garanti. D’ailleurs, Mercedes lui offre un test en DTM. Finalement, il signe avec l’écurie espagnole, championne en titre avec Fabio Leimer.
En attendant, Marciello roule en Florida Winter Series, où il est complètement transparent.
Russian Time avec Mitch Evans et Artem Markelov
Igor Mazepa était l’homme-orchestre de Russian Time : responsable de l’équipe, co-actionnaire, sponsor et surtout, véritable locomotive du projet. Sa mort brutal laisse un vide. L’ex-écurie iSport s’appuie sur l’expertise de Motopark. Or, suite au décès de Mazepa, l’écurie de F3 se retire.
A la surprise générale, Russian Time poursuit néanmoins et elle annonce ses pilotes. Tom Dillman, qui semblait tenir la corde, est un dommage collatéral de la réorganisation. Pour 2014, l’écurie fera confiance à Mitch Evans et à Artem Markelov. Champion 2012 de GP3, Evans redouble en GP2. Son bilan 2013 est assez contrasté : 4 podiums, mais seulement 14e du championnat. Il avait croisé Markelov en Toyota Racing Series, en 2012. Depuis, le Russe a brillé en F3 ATS : 4e en 2012 et vice-champion 2013. Après un test en Auto GP, il s’engage donc en GP2.
Notez au passage qu’en GP3, Marvin Kirchhoefer et Markus Pommer ont disparu des inscrits. Seul Jimmy Eriksson semble conserver son baquet dans l’ex-Bamboo Racing.
Crédit photos : GP2