La Formule E, formule monoplace électrique en est à peine à son commencement que déjà son promoteur trace les lignes du futur règlement. Parmi celles-ci, l’ouverture technique des voitures, actuellement monotype, devrait booster le développement des batteries et autres composants.
Des batteries et des moteurs différents selon les équipes
La voiture actuelle est développée par Spark et mise au point par Renault. Elle est monotype et les écuries ne peuvent pas modifier le contenu, juste jouer sur les réglages pour trouver le meilleur en fonction de leur pilote, du circuit, etc. Alejandro Agag annonce : « En année 2, [les équipes] pourront fabriquer leur propre batterie et leur propre moteur. Elles pourraient fabriquer leur propre voiture en entier si elles le veulent. Mais les règles sont très strictes et elles ne permettent pas beaucoup de développement aérodynamique, mais elles permettent le développement coté batterie et moteur ».
Il ajoute comme un voeu pieu : « J’aimerais que nous ayons 3 ou 4 constructeurs différents pour les moteurs et les batteries lors de notre deuxième saison ». Si plusieurs constructeurs se lancent dans l’aventure de la monoplace électrique (Renault très officiellement par exemple ?) cela donnera à coup sur un grand coup d’accélérateur à la formule et on pourrait bien avoir un âge d’or de la FE un peu à la manière de celui qu’à vécu la Formule 1 lorsque les règles autorisaient différentes architectures de moteurs. Actuellement les batteries sont fournies par Williams et les moteurs par McLaren.
Un calendrier plus étoffé
Par ailleurs si la première saison ne compte que 10 dates, la deuxième devrait en compter plus de 12. « Après Pékin nous avons reçu entre 40 et 50 demandes de villes partout dans le monde pour accueillir une course. Le nombre maximum sera de 20 (…) mais peut-être plus quand nous pourrons ne plus avoir qu’une seule voiture par course, quand les batteries tiendront suffisamment longtemps. Nous pouvons également accueillir 2 nouvelles écuries pour un total de 24 pilotes ».
D’ailleurs en ce qui concerne l’autonomie des batteries, la recharge en cours de course, un temps envisagée pour la première saison est repoussée tant qu’elle n’est pas complètement au point (problème d’itinérance surtout). Mais Agag voit déjà plus loin avec une recharge qui passerait par tout le circuit lui même. Dès lors des courses de 24 heures de voitures électriques seraient tout à fait envisageables.
La prochaine date de la Formule E est le 22 novembre ou les monoplaces électriques se rendront en Malaisie à Putrajaya avec cette fois-ci un circuit qui devrait être plus intéressant que celui de Pékin.
Source et illustration : Formule E