C’est l’une des premières grosses actualité de la F3 2017 : Mick Schumacher débarque. Le fils de qui-vous-savez débutera avec Prema.
En matière de « fils de », Schumacher est sans doute le plus mal loti. A l’hiver 2015, alors que son septuple champion de père était victime d’un grave accident de ski, Mick Schumacher effectua des essais pas si privés en F4 ADAC. Alors qu’il comptait rester en karting, il se décida à débuter en automobile, avec la F4 ADAC. L’excitation au premier meeting était à son comble. La presse n’avait d’yeux (dieu ?) que pour le schu-schu du paddock. D’autant plus que l’attachée de presse familiale était là pour filtrer. Lorsque Schumacher Jr s’imposa lors d’une épreuve en grille inversée, ce fut l’euphorie. Hélas, ce fut un feu de paille et il ne glana qu’un seul podium lors des autres courses. Il participa à une manche de MRF 2000, décrochant deux podiums dans un peloton clairsemé.
En 2016, les objectifs braqués sur lui étaient moins nombreux. Il redoubla en F4 ADAC, passant de Van Amersfoort à Prema. En parallèle, il disputa la F4 Italia. En Allemagne, il fut dominé par Joey Mawson. Les deux pilotes firent le break, l’Australien eu un coup de mou au sortir de l’été et Schumacher Jr pu y croire. Hélas pour lui, Mawson fut impérial lors du dernier meeting. Idem en Italie, où l’Argentin Marcos Siebert, moins rapide, mais meilleur finisseur, décrocha le titre.
Il court actuellement en MRF 2000, où il est de nouveau surclassé par Mawson.
Mick Schumacher a bien du mal à se faire un prénom. Il a jusqu’ici été rapide, mais il n’est pas éblouissant comme un Lando Norris ou un Richard Verschoor. Ses fans souligneront que son père a également eu du mal à émerger, à ses débuts. D’autres diront que ce n’est pas facile de garder la tête froide lorsque dès que vous mettez la pied sur un circuit, tout le monde vous scrute… La F3 sera un bon test. Avec Prema, il aura l’une des meilleures voitures. Il n’aura aucune excuse. Soit il se sublime, soit il implose comme Joshua Hill…
Crédit photo : F4 ADAC