Dernière journée au sein de l’école MRP, avant de redevenir un homme super-normal conduisant une voiture super-normale. Mon objectif du jour, en profiter jusqu’au bout pour garder un maximum de souvenirs de ces 3 jours.
Nous revoilà donc avec Damien autour du café du matin. Effectif réduit puisque de 6 stagiaires nous passons à 3. Ce qui signifie que lon va pouvoir samuser comme des fous toute la journée. En plus, le temps est de la partie. Il a plu toute la nuit, la piste est grasse et glissante, une excellente raison pour commencer ce matin avec la 325ix (e30, 4 roues motrices et 170ch).
Comparée à la 320i conduite hier, la 325ix est plus paresseuse. Il faut vraiment la brusquer pour quelle sinscrive dans les virages. Après quelques tours roues pour prendre mes marques, je me lâche enfin dans de jolies glissades contrôlées (vues du volant) en enchaînant les tours de circuit. Après quelques séries pour nettoyer la piste, on sort la 320i pour le plaisir. Cest autre chose. La différence entre les deux voitures est très nette. La 325ix, malgré son apparente lourdeur est plus efficace pour sextraire des virages. On accélère et les 4 roues motrices font le reste. Avec la 320i, on ressort moins vite et les trajectoires sont plus laborieuses, mais quest ce quon samuse
14h, voici enfin lheure que nous attendons tous, celle de prendre le volant de la Subaru Impreza. 4 roues motrices, 4 cylindres à plat, turbo, 2.0L de cylindrée, 217ch en configuration d’origine, 315 en configuration MRP. Le tout pour 1280kg.
Nouvelle voiture, nouveau circuit. Direction une autre piste, qui accueille des compétitions d’auto-cross. Conduire sur un nouveau tracé permet à Damien d’évaluer notre faculté à nous adapter et à mettre en oeuvre les techniques apprises durant les 2 premiers jours du stage.
1 tour de reconnaissance et c’est parti pour des séries de 5 tours avec Damien en co-pilote pour la mise en confiance, les corrections et éventuellement limiter la casse. Au début, cest la peur qui prédomine. Casqué dans la voiture, la seule chose qui minquiète cest ce fichu talus qu’il faut à tout prix éviter. Retourner la voiture ne ferait pas bonne figure. Mais après 2 tours à vitesse modérée, ça va mieux. On commence à comprendre comment réagit cette Subaru, on lit la piste en fonction de son adhérence, on trouve les trajectoires et on se crée des points de repères. Le grondement sourd de la Sub sélève dans la campagne, et petit à petit, le rythme augmente…
Jai trouvé ce nouveau tracé plaisant et assez technique. Au bout de la ligne droite, on arrive en 3ème à environ 100-105km/h et d’un coup: freinage dégressif – passage de la 2nde avec double débrayage – appel (à gauche) – contre appel (à droite) – si besoin double débrayage pour rentrer la 1ère et gaz en sortie. Pour lavoir tenté une bonne quinzaine de fois, je peux vous dire sans me tromper que c’est plus facile à écrire qu’à faire, et moins long à faire qu’à lire.
Les séries senchaînent, la pluie continue de tomber. Pendant que lun conduit, les deux autres stagiaires séchangent leurs impressions. Thibault, lapprenti sorcier, nous donne des astuces de dernière minute afin d’affiner notre technique. Mais tout a une fin et de séries en séries le stage se termine. Cest lheure du bilan et de la distribution des diplômes. Nous sommes officiellement des survireurs
Il est maitenant temps de remonter dans ma voiture (super-normale) pour redevenir un conducteur (super-normal mais un peu amélioré) dans ma vie normale elle aussi. Mais vous savez ce quon dit : « I will be back »
Un grand merci à Damien et Thibault pour leur accueil et leur professionnalisme.
Toutes les infos sur http://www.pilotage.info/ et une vidéo de présentation de l’école ici.
Et pour finir, quelques photos de ces 3 jours de stage:
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